nigne se développèrent et en particulier dans le domaine des maladies infectieuses et inflammatoires, notamment rhumatismales. Les plus étudiées au cours des dernières années sont la sarcoïdose, la polyarthrite rhumatoïde et les artérites inflammatoires (vasculites des gros vaisseaux). pathologiques via de récepteurs spécifiques du glucose, appelés GLUT. Une fois dans la cellule, le ressortir, ni subir d'autre changement métabolique. Le traceur est donc piégé est s'accumule dans les cellules, ce qui va permettre une bonne imagerie à l'état stable, atteint entre 1 et 2h après injection. Outre les cellules cancéreuses, de nombreuses cellules participant aux réactions inflam- matoires aiguës ou chroniques portent des récepteurs GLUT, en particulier ceux du type 3, tels que les polymor- phonucléaires neutrophiles, les monocytes-macrophages et même les fibroblastes (1). L'imagerie doit se faire 60 minutes au moins après injection du radiotraceur chez d'insuline endogène. De nos jours, l'imagerie est effectuée au moyen d'équipements hybrides, combinant un PET- scan et un CT-scan (computerized tomography), ce qui permet de coupler l'imagerie morphologique et l'imagerie fonctionnelle dans le même examen. En pratique, l'exa- men dure un vingtaine de minutes après le délai nécessaire entre l'injection du contribué à établir le rôle du PET-scan dans les affections rhumatismales (2). Deux études récentes méritent toute l'attention, démontrant le rôle des cytokines et de l'hypoxie dans l'origine de la captation de rhumatoïdE (pr) capacité du PET au cliniquement atteintes mais aussi, encore silencieuse à ce |