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Maladie de Kikuchi: à propos de 3 cas pédiatriques
La maladie de Kikuchi-Fujimoto (MKF) est une maladie rare, le plus souvent auto-limitée. Elle affecte
essentiellement la femme jeune. Elle est caractérisée par la présence d'adénopathies localisées
douloureuses (souvent au niveau cervical, unilatérales) dans un contexte de fièvre et de signes généraux.
Son étiologie reste incomprise. Le diagnostic repose sur l'examen anatomo-pathologique d'un ganglion
atteint. L'ensemble du tableau régresse habituellement spontanément après quelques semaines ou mois.
Dans certains cas, la MKF peut révéler ou évoluer en tableau de lupus, raison pour laquelle un follow-up à
long terme est nécessaire. Les cas pédiatriques sont rares. Nous rapportons une petite cohorte de
3 observations pédiatriques illustrant des présentations très diverses de la maladie.
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A découvrir sur
La maladie de Dupuytren en 2012
En 1831, le baron Guillaume Dupuytren fut le premier à décrire en détail cette affection caractérisée
par des contractures digitales, et le premier aussi à les traiter chirurgicalement. La prédisposition
génétique de cette maladie est actuellement établie de façon irréfutable. Six gènes en rapport
avec la maladie ont été mis en évidence. Ces gènes auraient été hérités des Vikings, qui ont migré
non seulement vers l'Europe occidentale mais également vers l'Europe de Est aux 7
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et 8
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siècles
après Jésus-Christ. Outre le traitement chirurgical, nous disposons actuellement d'un traitement
médicamenteux, qui offre une alternative valable pour certains patients. Il s'agit d'une collagénase,
provenant de la bactérie Clostridium histolyticum, qui peut être appliquée par injection.
Le traitement des lésions
du ligament croisé antérieur
du genou est-il nécessairement
chirurgical?
Est-il justifié de recommander un traitement chirurgical
systématique à tout patient qui vient de rompre son ligament
croisé antérieur (LCA)? Un traitement conservateur est-il
toujours d'actualité? Une revue exhaustive de la littérature
nous permet de proposer une réponse. A cette occasion,
nous avons malheureusement constaté que les résultats
de la plupart des études ne peuvent pas être comparés. Il
n'existe actuellement aucun argument scientifiquement
valable pour recommander une reconstruction chirurgicale
systématique et rapide à tout patient qui présente une
rupture du LCA. La stabilité du genou peut être améliorée
aussi bien par la chirurgie que par la rééducation neuro-
musculaire. Aucun des traitements, chirurgical ou
conservateur, n'est en mesure de redonner au genou
une cinématique normale. Il est donc conseillé d'avertir
le patient que le risque de nouvelles lésions du genou
et d'arthrose future reste élevé, d'autant plus s'il reprend
des activités physiques très éprouvantes et cela,
quel que soit le traitement appliqué.
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