tissu conjonctif et un épaississement synovial, rendant le nerf moins mobile le long de sa trajectoire, ce qui contribue à aggraver l'atteinte nerveuse. certains facteurs de risque favorisent son apparition. Le SCC est plus prévalent chez les patients diabétiques, hy- pothyroïdiens et obèses. Le SCC est plus fréquent durant la grossesse, mais les symptômes régressent en règle géné- rale spontanément après la grossesse. La relation entre le SCC et certaines activités profession- nelles fait l'objet de nombreuses controverses. Certaines positions du poignet peuvent entraîner une compression nerveuse, et il est généralement admis que les positions du poignet en flexion ou en extension extrême augmentent la pression dans le canal et peuvent par conséquent entraîner un SCC (3-4). sensible transitoire à la perte totale de sensibilité avec atrophie musculaire. Souvent, les symptômes s'aggravent de façon progressive. L'atrophie musculaire et l'atteinte nerveuse sévère sont le plus souvent irréversibles, et il importe donc de reconnaître les symptômes à temps et de traiter le problème avant que ne se produise une atteinte nerveuse permanente. Les symptômes primaires sont la douleur, les paresthésies ou une hypo-esthésie dans le ter- ritoire distal du nerf médian pouce, index, médius et face radiale de l'annulaire. Ces symptômes sont à prédominance nocturne. Habituelle- ment, le patient se réveille avec une main insensible et une sensation de gonflement. Les doigts fourmillent et une dou- leur sévère peut irradier du poignet vers l'épaule (brachial- gia paresthetica nocturna). Les symptômes s'améliorent généralement en secouant la main (flick sign). Souvent, une sensation de raideur de la main persiste après le réveil. Ces symptômes sont quasiment pathognomoniques du SCC. |