bution à la prise en charge de malades atteints de cancer. Dès les années 90, il est apparu que le en rhumatologie se sont alors développées. Actuellement, deux pathologies ont vu le PET-scan s'imposer comme un outil performant, que ce soit pour le diagnostic ou pour l'évaluation thérapeutique: il s'agit des vasculites des gros vaisseaux et de la sarcoïdose. Le rôle de l'imagerie fonctionnelle vient bien en- tendu en appoint de la clinique qui dans les deux cas reste prédominante. Il ne s'agit donc pas d'un test de screening mais d'un test de diagnostic final, ou d'exclusion. Le rôle du PET-scan dans d'autres maladies rhumatismales reste plus limité à ce stade: dans les poly- arthropathies, la captation de FDG permet certes la détection d'articulations actives mais généralement l'information complémentaire par rapport à un examen clinique minutieux est limitée. Par contre, dans le cadre de protocoles d'investigation clinique, le PET-scan, par sa grande sensibilité, sa bonne résolution et la possibilité de quantifier indirectement l'activité de la maladie par l'intensité de la captation, laisse entrevoir des possibilités inté- ressantes. Dans d'autres pathologies (p.ex. spondylarthropathies), le PET-scan a montré des résultats encourageants dans quelques études plutôt anecdotiques et il est difficile à ce stade de proposer son utilisation courante. Dans l'avenir, il ne fait pas de doute que la place du PET-scan dans les maladies rhumatis- males va s'étendre. Il faut toutefois garder à l'esprit qu'il s'agit d'une technique coûteuse, dont le remboursement devra nécessairement être privilégié dans les indications présen- tant le meilleur rapport coût-bénéfice. h u m sion de positons (PET) s'est imposée de manière incon- testable dans de nombreuses indications oncologiques. Ceci est lié à la propriété singulière des tissus tumoraux à consommer plus de glucose pour leur métabolisme que les cellules normales. Ceci a fait le succès du traceur le plus lement capté de manière anormale dans des tissus bénins, tels que des foyers inflammatoires et infectieux (1). Dans un contexte oncologique, ces foyers de captation anormale apparaissaient comme des faux positifs, alors qu'en réalité, ils représentaient des vrais positifs de maladies bénignes. |