qu'ils soient très efficaces sur les symptômes de l'arthrose justifie cependant que l'on s'attache à réduire au maximum ce risque. C'est ce qui caractérise la nabumétone comme l'ont démontré plusieurs essais comparatifs et méta-analyses. La première méta-analyse qui ait réellement mis en évidence cet avantage de la nabumétone est celle de Lipani, effectuée sur 8 essais randomisés ( et hémorragies (PUH) gastro-intestinales est significativement moins élevée avec la nabumétone (0,03%) qu'avec les autres AINS comparés, pour lesquels la fréquence varie de 0,8 à 1,8%. Ce constat a été confirmé quelques années plus tard dans une autre méta-analyse de Freston (2), portant sur 12 essais cliniques, et qui montre que la nabumétone génère en moyenne 10 fois moins de PUH que ses comparateurs. Cependant, le point critique avec les AINS réside dans l'augmentation parallèle du risque de PUH avec la posologie. Ceci n'est pas le cas avec la nabumétone comme l'a montré une première étude chez 197 patients arthrosiques traités soit par la nabumétone (1.000mg/j) de l'un et de l'autre augmente respectivement de 100% et de 67% le soulagement au niveau de la douleur, sans augmenter pour autant la fréquence des effets secondaires sous nabumétone à l'inverse de l'indométhacine (3). Un fait confirmé dans un autre essai comparant la nabumétone (1.000-2.000mg/j), le diclofenac (100-200mg/j), le naproxène (500-1.500mg/j), le piroxicam (10-20mg/j) et l'ibuprofène (1.200-3.200mg/j). Pratiquement, si la nabumétone et les autres AINS sont comparables dans cette étude en termes de symptômes subjectifs (dyspepsie...), la nabumétone a cependant un profil nettement et significativement meilleur que les autres AINS pour le risque de PUH, sans modification du risque en fonction de la posologie (4). Cet excellent profil, quel que soit le dosage, a été retrouvé chez la personne âgée (5). Cette bonne tolérance est probablement liée selon l'analyse effectuée par Bannwarth (1) à un rapport anti-COX-1 sur anti-COX-2 plus avantageux sous nabumétone qu'avec les autres AINS classiques. inflammatoires non stéroïdiens, une fréquence plus faible de perforations, d'ulcères et de saignements d'origine gastro- intestinale. Mais pas uniquement, ce qui explique que sa notice scientifique ait été modifiée récemment à 4 niveaux, le deuxième soulignant que les études cliniques ont confirmé l'absence d'augmentation proportionnelle des effets indésirables avec l'augmentation de la posologie de Gambaran entre les divers AINS et le Gambaran j'ai remarqué une meilleure tolérance à la prise de Gambaran rarement, parmi les patients présentant une intolérance aux AINS, certains patients qui tolèrent également moins bien le Gambaran à savoir 2 grammes par jour en cas de douleurs inflammatoires importantes et n'ai pas à ce jour rencontré de problèmes de tolérance majeurs à cette dose qui semble aussi bien supportée que les doses plus faibles. avec le même schéma thérapeutique tout en réduisant à 1 gramme par jour après quelques jours. Le retour des patients est positif, même si je prends plus de précautions lors de la prescription de Gambaran polypathologiques. 1. J Med 1999;107(6A):78S-88S. Rheumatol Suppl 1992;36:58-62. in osteoarthritis and rheumatoid arthritis. Am J Med 1993;95(2A):10S-18S. the elderly. Am J Med 1993;95(2A):19S-27S. r équenc ndométhacine ir o xicam (= 431) x ène bupr en cas d'arthrose ou d'arthrite rhumatoïde. tone 500 mg / comprimé pelliculé. l'arthrose - des affections périarticulaires telles que: bursite, tendinite, synovite et ténosynovite, périarthrite scapulo-humérale - des entorses et des élongations ligamenteuses - des contusions d'origine sportive. pratique d'un sport, une dose initiale de 1 g peut être prise immédiatement, suivie par la dose recommandée de 1 g au coucher. En présence de symptômes sévères, une dose matinale allant jusqu'à 1 g peut être prise en plus de la dose journalière de 1 g au coucher. La durée de cet accroissement de posologie sera déterminée par le médecin traitant en fonction de la gravité des symptômes; toutefois, elle devrait être la plus brève possible et ne pas dépasser 15 jours sans surveillance médicale appropriée. Patients âgés: Les taux sanguins étant plus élevés chez les malades âgés, il est conseillé de débuter avec un comprimé pelliculé GAMBARAN 500 mg par jour, qui peut dans beaucoup de cas apporter un soulagement satisfaisant; éviter de dépasser 1 g par jour. Enfants de moins de 14 ans: Il n'y a pas de posologie établie actuellement pour les enfants de moins de 14 ans. Posologie en cas d'insuffisance rénale: Si la clearance de la créatinine est inférieure à 30 ml/minute, il est recommandé de surveiller cette clearance de près et d'ajuster la dose en conséquence. Si elle est supérieure à 30 ml/minute, il n'y a pas lieu de faire d'ajustement; il peut cependant s'avérer utile de débuter par la posologie la plus faible possible (500 mg) et de l'augmenter progressivement en fonction de la réponse. Une surveillance plus attentive est recommandée chez les malades âgés. Posologie en cas d'insuffisance hépatique: Il y a lieu de considérer que le métabolisme de la nabumétone dépend de la fonction hépatique; il peut donc être réduit chez les insuffisants hépatiques. On s'abstiendra de prescrire le GAMBARAN en cas d'insuffisance hépatique sévère, en cas de cirrhose, par exemple. Mode d'emploi: Les comprimés pelliculés GAMBARAN sont à avaler entiers, sans les croquer, en s'aidant d'un peu d'eau. Le GAMBARAN peut être pris indifféremment avec de la nourriture ou en dehors des repas. On retiendra que les effets indésirables peuvent être minimisés par l'utilisation de la plus petite dose efficace possible pendant la plus courte période nécessaire au contrôle des symptômes. ayant des symptômes d'asthme, de rhinite ou d'urticaire après avoir pris de l'acide acétylsalicylique ou d'autres anti-inflammatoires non stéroïdiens. Des réactions anaphylactiques sévères, rarement fatales, ont été rapportées chez ce type de patients après avoir pris des anti-inflammatoires non stéroïdiens; pendant la phase évolutive d'un ulcère gastroduodénal; en cas d'insuffisance hépatique sévère, par exemple en cas de cirrhose; en cas d'insuffisance cardiaque sévère; en cas d'hémorragie active cérébrovasculaire ou autre; à des femmes enceintes au cours du troisième trimestre de leur grossesse ni à des femmes qui allaitent. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi Nabumétone: en comparaison avec d'autres anti-inflammatoires non stéroïdiens, la nabumétone montre une fréquence plus faible de perforation, d'ulcère et de saignement au niveau gastro-intestinal. Nabumétone: une étude clinique, 1g était toléré par 95% et 2 g par 80% de ce type de patients. Nabumétone: informations spécifiques La nabumétone est mieux tolérée que la plu- part des autres anti-inflammatoires non stéroïdiens, surtout parce qu'il y a moins d'effets sur le système gastro-intestinal. Lors d'une réévaluation de données issues d'études cliniques réalisées avec la nabumétone avant ou après l'enregistrement, les fréquences moyennes cumulatives de perforations gastro-intestinales, d'ulcères ou d'hémorragies, chez des patients traités pendant une durée de 3 à 6 mois, pendant 1 an ou 2 ans étaient respectivement égales à 0.3%, 0.5% et 0.8%; bien que ces chiffres soient inférieurs à ceux associés à d'autres anti-inflammatoires non stéroïdiens, le médecin doit être conscient que ces effets indésirables peuvent se manifester même en absence d'antécédents de maladie gastro-intestinale. Effets indésirables Les effets indésirables sont listés ci-dessous par système d'organe et fréquence. Les définitions suivantes s'appliquent aux termes utilisés pour les fréquences ci-dessous: Très fréquent ( 1/10) - Fréquent ( 1/100,< 1/10) - Peu fréquent ( 1/1000, < 1/100) - Rare ( 1/10000 < 1/1000) - Très rare (< 1/10000). Les effets très fréquents, fréquents et peu fréquents ont généralement été identifiés à partir de données d'études cliniques. Les effets rares et très rares ont en général été identifiés par rapports spontanés. stomatite; Système gastro-intestinal: les effets indésirables gastro-intestinaux sont les plus fréquents. Un ulcère gastro-duodénal, une perforation ou un saignement au niveau gastro- intestinal, parfois fatale, en particulier chez les personnes âgées, peuvent se manifester. Nausées, vomissements, flatulence, constipation, dyspepsies, douleur abdominale, méléna, hématémèse, stomatite ulcérative, exacerbation de colite et maladie de Crohn ont été rapportés après administration. La gastrite a été observée moins fréquemment. sibilité, urticaire, transpiration; Très rare: réactions bulleuses comme la nécrolyse épidermique toxique, le syndrome Stevens Johnson, l'érythème multiforme, oedème angioneurotique, la pseudoporphyrie, l'alopécie cardiaque ont été rapportés lors de traitements par des anti-inflammatoires non stéroïdiens. L'ulcération gastro-intestinale, la perforation et l'hémorragie gastro-intestinale peuvent être fatales, en particulier chez les patients âgés. Des essais cliniques et des données épidémiologiques suggèrent que l'utilisation de certains anti-inflammatoires non stéroïdiens (en particulier à hautes doses et lors de traitements à long terme) peut être associée à une petite augmentation du risque d'événements thrombotiques artériels (p.e.: infarctus du myocarde ou attaque cérébrale). |