(TNFSF9), LIGHT (TNFSF14), TL1 (TNFSF15) et GITRL (TNFSF18) - n'ont pas encore, à notre connaissance, été décrites pour les myopathies inflammatoires. plausibles pour le traitement des myopathies inflamma- toires, étant donné que ce sont des régulateurs importants des cascades pro-inflammatoires qui aboutissent à l'in- flammation chronique. En revanche, en ce qui concerne la PM et l'IBM, nous ne disposons que de peu de données re- latives aux cytokines TNF, à l'exception du TNFa. Pour la DM, nous pouvons, progressivement, nous faire une image de l'étiologie de la maladie, où les cytokines TNF jouent un rôle crucial. Sur la base des connaissances actuelles en la matière, il est possible de déterminer la succession potentielle de réactions inflammatoires, médiée par TNF, aboutissant à des dommages musculaires associés carac- téristiques: nécrose dans les vaisseaux sanguins, atrophie de fibres musculaires périfasciculaires et inflammation (Figure). les patients avec myopathies inflammatoires ont vraisem- blablement le plus à attendre de la thérapeutique actuelle- ment mise au point pour d'autres maladies auto-immunes. Plus spécifiquement, la recherche de traitements différents pour l'arthrite rhumatoïde a d'ores et déjà abouti à des études des myopathies inflammatoires où, par analogie, le TNFa est neutralisé. Les études cliniques n'ont toute- fois pas (encore) répondu aux attentes importantes à cet égard. La neutralisation des lymphotoxines représente et la lymphotoxine a partagent en outre les récepteurs TNF-R55 et TNF-R75, ce qui laisse présumer qu'il est pos- sible d'influencer simultanément l'activité des deux cyto- kines. L'effet thérapeutique des antagonistes compétitifs des récepteurs TNFa, plus spécifiquement l'étanercept et le lenercept, peut donc, très probablement, être ramené à l'inhibition combinée du TNFa et de la lymphotoxine a toïde que dans les myopathies inflammatoires. Le dénosu- mab (AMG-162), un anticorps anti-RANKL monoclonal, est actuellement testé pour le traitement de l'arthrite rhu- matoïde et est potentiellement intéressant pour les myo- pathies inflammatoires. La neutralisation du facteur BAFF peut aussi s'avérer utile pour le traitement de maladies auto-immunes à forte composante humorale. A cet égard, on peut penser, en premier lieu, à la DM, où une proportion importante de cellules B se manifeste dans le tissu muscu- laire. Mais c'est aussi le cas de la PM/IBM, où se rencontrent également des quantités considérables de plasmocytes dif- férenciés. Un anticorps anti-BAFF, LY2127399, est en ce moment testé dans des études cliniques de phase II sur l'arthrite rhumatoïde. La neutralisation sélective de cytokines TNF individuelles offre de nouvelles perspectives en ce qui concerne l'élabo- ration, pour des myopathies inflammatoires, de thérapies plus efficaces que les immunosuppresseurs systémiques actuels. Ces derniers sont généralement associés à des effets secondaires importants et ne sont pas non plus per- formants pour tous les groupes de patients. Il reste néces- saire de mener d'autres études sur le rôle spécifique des cytokines TNF dans l'apparition et la progression des myo- pathies inflammatoires. |