nouveaux critères de rémission pour les études cliniques, formulés conjointement en 2011 par l'EULAR et l'ACR. Deux définitions possibles ont été proposées. Dans une première définition, de type «booléen», il y a maximum une articulation douloureuse, maximum une articulation gonflée, la CRP est de maximum 1mg/ dl et le score du patient global assessment (échelle de 0 à 10) ne dépasse pas 1. La seconde définition fait appel à l'indice SDAI (simplified disease activity index), qui peut atteindre 3,3 maximum (Tableau) (1). Ceci sous-entend notamment qu'il n'y a pas plus de deux articulations gonflées. Ces nouveaux critères de rémission étaient nécessaires, car il ressortait de diverses études qu'une progression radiographique pouvait encore se manifester sous rémission selon les critères DAS28 (2), ou en cas de réponse clinique au méthotrexate (3). assez sévères, surtout en ce qui concerne la définition booléenne, en comparaison avec le score DAS28 utilisé antérieurement, de moins de 2,6 pour la rémission. Ceci a été confirmé durant le congrès par une analyse de patients canadiens traités par infliximab et suivis par des rhumatologues. Après six mois, 33% des patients suivis ont atteint une rémission valeur-seuil de l'indice SDAI, ils se situaient à 17%, tandis que 8% satisfaisaient aux nouveaux critères EULAR et ACR (4). d'études cliniques antérieures avec des anti-TNF ainsi qu'avec le golimumab ont été menées. Ainsi, dans les études GO-BEFORE et GO-FORWARD, après 24 semaines, des pourcentages de rémission significativement supérieurs persistaient dans les groupes ayant commencé par une combinaison de golimumab et de méthotrexate, comparés au groupe ayant commencé avec la combinaison d'un placebo et de méthotrexate (Figure 1) (5). suivre les principes du treat to target. Le target dans l'arthrite rhumatoïde doit être un état de rémission clinique. Pour une affection existant depuis longtemps, une faible activité de la maladie peut être acceptable comme objectif. L'utilisation d'outils d'évaluation validés pour mesurer l'activité de la maladie est d'une grande importance. Les adaptations de la thérapie doivent avoir lieu au moins tous les trois mois, selon le principe du tight control, jusqu'à atteinte de l'objectif. Le délai de trois mois est sujet à discussion; pour certains patients, il peut être utile d'attendre un peu plus longtemps (6). Il estime que la rémission peut être obtenue, et qu'elle doit dès lors constituer l'objectif à atteindre pour les nouveaux patients. La probabilité de rémission semble la plus importante pour les traitements qui débutent très tôt dans le processus de la maladie (7). La rémission est toutefois une notion complexe, affirme Paul Emery. Une rémission à l'examen clinique n'implique pas nécessairement une rémission à l'imagerie ou une véritable rémission, sans maladie décelable, progression ou atteinte structurelle. rhumatoïde pouvaient être traités initialement selon quatre différentes stratégies de tight control, à savoir une Nombre d'articulations sensibles 1 Nombre d'articulations gonflées 1 CRP 1mg/dl Patient Global Assessment 1 (sur une échelle de 0 à 10) Disease Activity Index |