car l'augmentation de la force musculaire au niveau dorsal vient contrer les forces flexionnelles qui s'exercent sur la colonne vertébrale. L'exercice des muscles extenseurs dor- saux offre également comme avantage supplémentaire le fait qu'une force musculaire accrue améliore le maintien corporel et réduit la cyphose, la réduction de la cyphose réduisant également la douleur. Les exercices aérobies renforcent les muscles localement mais aussi la condition physique et l'endurance générales, ce qui a des effets favorables sur le poids corporel, sur le risque de chute, ainsi que sur la densité osseuse. Dans une étude prospective, Sinaki a démontré qu'un pro- gramme d'exercice des extenseurs spinaux et d'améliora- tion de la proprioception dynamique agit favorablement sur la densité osseuse et sur le risque de développement de fractures vertébrales par tassement (17). par compression d'une racine nerveuse, le plus souvent dans le foramen vertébral. Les infiltrations épidurales (ou infiltrations ciblées du canal rachidien) peuvent dès lors s'avérer utiles en tant que traitement symptomatique. étEnduES fractures vertébrales ostéoporotiques. La mauvaise qualité du tissu osseux rend, par exemple, l'ancrage de vis difficile. Toutefois, au cours de ces dernières années, on a assisté au développement de vis pédiculaires qui peuvent être utilisées dans le tissu osseux fragile, entre autres par l'enclavement dans du ciment PMMA. Cela dit, l'ostéosynthèse doit englo- ber beaucoup plus de niveaux pour procurer une stabilité suffisante, ce qui rend la chirurgie beaucoup plus étendue et invasive que chez les personnes plus jeunes. Ces obstacles techniques, tout comme le fait que ces patients plus âgées présentent souvent des niveaux de comorbidité supérieurs, augmentent le risque de complications. La réduction et l'ostéosynthèse ouvertes invasives sont donc limitées aux fractures générant un déficit neurologique majeur. d'un cimEnt nouvelles techniques chirurgicales mini-invasives pour le traitement des fractures vertébrales par tassement. La dans le contexte du traitement d'un hémangiome doulou- reux. Dans la vertébroplastie, on injecte par la voie percu- tanée à l'aide d'une aiguille un ciment liquide à l'intérieur d'un corps vertébral fracturé en vue de stabiliser la fracture et d'ainsi soulager la douleur. La cyphoplastie par ballon- nets est appliquée depuis le milieu des années 1990 et dif- fère sensiblement de la vertébroplastie, tout d'abord en ce que dans la cyphoplastie, la procédure de gonflage a pour effet de rehausser la vertèbre (ce qui permet de restaurer la hauteur du corps vertébral) et, ensuite, en ce que le ci- ment est beaucoup plus visqueux, ce qui réduit fortement le risque de fuites de ciment à l'extérieur du corps vertébral (Figures 3-5). la décennie écoulée concernant l'augmentation au moyen d'un ciment dans le traitement des fractures vertébrales. dans le New England Journal of Medicine. Dans ces études, la vertébroplastie était comparée à une procédure placebo (18, 19). Aucune des deux études ne permettait de mettre en lumière une différence significative entre la |