dans de nombreux cas. Dans le JAMA, John Jakicic (Université de Pittsburgh) et collègues ont comparé un schéma classique (standard behavioural weight loss intervention, SBWI) et une ap- proche par étapes (stepped treatment approaches, STEP). L'approche STEP désigne une intervention initialement peu invasive, mais qui s'intensifie lorsque la perte de poids visée n'a pas été atteinte à certains moments donnés. Les chercheurs ont inclus 363 adultes présentant un excès de poids ou une obésité (IMC 25-40, âge 18-55 ans). Les participants ont été randomisés entre mai 2008 et février 2010 en fonction de l'intervention SWBI (n = 165) ou STEP (n = 198) dans deux universités des Etats-Unis. Ils ont tous été soumis à un régime hypocalorique et à des exer- cices physiques et ont assisté à des séances de conseil en groupe sur une base hebdomadaire à mensuelle, pendant une période de 18 mois. Dans le groupe SWBI, ces activités établi. Dans le groupe STEP, la fréquence des séances de conseil et le type de stratégie ont été revus tous les trois mois en fonction de la perte de poids atteinte. A la suite de l'analyse des données après 18 mois, les cher- cheurs ont conclu que l'intervention SBWI se traduisait par une perte de poids moyenne plus importante que l'ap- proche STEP (-8,1% vs -6,9%). Ils ont par ailleurs constaté que l'approche STEP entraînait également une perte de poids cliniquement significative, et ce, pour un coût moins élevé que l'approche SBWI (785$ vs 1.357$ par partici- pant). Les deux groupes ont en outre montré une amélio- ration significative comparable en ce qui concerne le pouls au repos, la pression artérielle et la forme physique. adults. Jama 2012;307:2617-26. nates (> trois à cinq ans) sur le risque de fracture. Sur la base des données disponibles, des chercheurs américains ont formulé certaines conclusions pour la pratique quotidienne dans le New England Journal of Medicine. une conséquence inévitable du vieillissement, peut au- jourd'hui, au 21 contrôlées ont montré qu'une thérapie aux bisphospho- nates pendant trois à quatre ans pouvait entraîner une diminution du risque de fractures vertébrales ainsi que non vertébrales chez des femmes ostéoporotiques. La du- rée idéale du traitement continue cependant à faire l'objet de débats, en particulier depuis la divulgation de données ayant établi un lien entre la thérapie de longue durée aux bisphosphonates et des fractures sous-trochantériennes atypiques ainsi qu'une ostéonécrose de la mâchoire. Au- tant de raisons qui ont conduit la FDA à réévaluer l'effi- cacité de la thérapie aux bisphosphonates au-delà de cinq ans. Marcea Whitaker et collègues se sont penchés sur cette question et ont publié leurs résultats dans le NEJM. Deux études (FLEX et HORIZON), incluant conjointement les données de 2.342 femmes, constituent, selon Marcea Whitaker, la base la plus adaptée pour la formulation de recommandations cliniques. A la suite de leur analyse, les auteurs concluent que les données probantes sur le risque de fracture après le main- tien de la thérapie aux bisphosphonates au delà de trois d'études randomisées et contrôlées suggèrent, globale- ment, une réduction du risque de fractures verté brales. En revanche, nous manquons de données probantes concernant une diminution statistiquement significative des fractures non vertébrales en cas de thérapie à long terme. Dans un commentaire publié dans le NEJM, Dennis Black et collègues estiment que les conclusions suivantes peuvent être tirées pour la pratique clinique: - les personnes présentant une densité osseuse faible thérapie de trois à cinq ans courent le risque le plus élevé de fractures vertébrales et semblent les plus à même de béné ficier du maintien du traitement aux bisphosphonates; pas > -2) peuvent aussi bénéficier de la poursuite de la thérapie; tures vertébrales et ne bénéficient peut-être pas de la poursuite de la thérapie. |