![]() bonne santé. Ce jeune homme avait connu un développement pubertaire plutôt normal. Rétrospectivement, cet élément aurait déjà pu constituer une indication en faveur d'un tératome chez ce patient souffrant du syndrome de Kli- nefelter (5). phases en cas d'encéphalite avec anti- corps contre le récepteur NMDA. Pre- mièrement, une phase prodromique (qui faisait d'ailleurs défaut chez ce pa- tient), suivie d'une phase psychotique, associée ou non à des crises d'épilep- sie. La plupart des patients sont hospita- lisés au cours de cette phase. Ensuite, la majorité des patients développent une phase aréactive et, enfin, une phase hyperkinétique avec instabilité auto- nome. Chez les enfants et les adoles- cents, comme notre patient, l'instabilité autonome est souvent moins marquée que chez les adultes, chez qui elle constitue l'une des caractéristiques les plus saillantes. Ce patient a présenté quelques épisodes de bradycardie ainsi qu'une asystolie unique. Il est important de garder en tête la possibilité d'une encéphalite avec anticorps contre le ré- cepteur NMDA chez un patient présen- tant une combinaison de symptômes psychiatriques, de dysfonction auto- nome et de dégradation neurologique. gnostic final, on exclut d'abord d'autres affections telles qu'une encéphalite vi- rale, un syndrome malin des neurolep- tiques, des syndromes épileptiques ou, comme chez ce patient, des troubles psychogènes. Etant donné que le dia- gnostic ne peut être posé que via la confirmation de la présence d'anticorps dans le sérum et le liquide céphalora- chidien, il est important d'inclure cette affection dans le diagnostic différentiel (large). L'imagerie cérébrale (comme la résonance magnétique) est anormale dans 50% des cas, quoique de manière aspécifique. Parfois, on visualise des zones hyperintenses sur les clichés en pondération T2 ou FLAIR, ou des zones prenant le contraste, bien que la locali- sation soit aléatoire. Un EEG montre le plus souvent des bouffées d'ondes lentes non spécifiques (1, 2, 6). repose sur la résection tumorale, le cas échéant, suivie d'un traitement par im- munosuppresseurs puissants, comme des doses élevées de corticostéroïdes intraveineux, des immunoglobulines in- traveineuses, des anti-inflammatoires, une plasmaphérèse et des anticorps mo- noclonaux dirigés contre les lympho- cytes B-CD20 (par exemple le rituxi- mab). Ces options peuvent être utilisées successivement ou simultanément (7). étonnamment bien de cette affection. Après un traitement adéquat, qui a inté- rêt à être instauré le plus rapidement possible, près de 75% des patients se rétablissent complètement (2). Les fonc- tions exécutives et le comportement sont souvent des aspects qui se normalisent plus difficilement, comme ce fut le cas chez ce patient (8, 9). Malheureusement, on décrit une récidive de l'encéphalite chez 20 à 25% des patients. Différentes publications ont décrit les bénéfices de l'instauration précoce d'une immuno- suppression, d'une résection tumorale et de l'utilisation prolongée d'azathioprine, par exemple (10). 1. Encephalitis and antibodies to synaptic and neuronal cell surface proteins. Neurology 2011;77:179-89. receptor encephalitis: case series and analysis of the effects of antibodies. Lancet Neurol 2008;7:1091-8. aspartate receptor (NMDAR) encephalitis in children and adolescents. Ann Neurol 2009;66:11-8. and prognostic factors for long-term outcome in patients with anti-NMDA receptor encephalitis: an observational cohort study. Lancet Neurol 2012;12(2):157-65. and mediastinal germ cell tumors. Am J Med Genet A 2006;140:471-81. encephalitis. The disorder, the diagnosis and the immunobiology. Autoimmun Rev 2012;11(12):863-72. methyl-D-aspartate receptor encephalitis associated with ovarian teratoma. Ann Neurol 2007;61:25-36. encephalitis: diagnosis, psychiatric presentation and treatment. Am J Psychiatry 2011;168:245-51. Ploner CJ. Cognitive deficits following anti-NMDA- receptor encephalitis. J Neurol Neurosurg Psychiatry 2012;83:195-8. Rosenfeld MR, Balice-Gordon R. Clinical experience and laboratory investigations in patients with anti- NMDAR encephalitis. Lancet Neurol 2010;10:63-74. indisponibles sur le marché belge quoique enregistrés en Belgique. Cette indisponibilité peut être due au fait que la firme titulaire de l'autorisation de mise sur le marché (AMM) n'ait pas encore commercialisé ce médicament sur le marché belge, ou lorsque la commercialisation est arrêtée de manière temporaire ou définitive. de l'étranger (qui est enregistrée dans le pays d'origine) que s'il dispose de la prescription et de la déclaration du médecin. prévue pour le patient concerné (max. un an). |