des troubles moteurs ou non moteurs majeurs. classiques mais non invalidantes: pas de trai- tement mais surveillance plus fré- quente. Alternativement, si patient sans déclin cognitif, réduction dis- crète des doses individuelles de lé- vodopa et majoration de l'agoniste ou essai de rasagiline. invalidantes, il faut impérativement réduire les doses individuelles de lévodopa. L'amantadine est parfois recommandée mais je n'ai vu que peu de patients répondeurs. (classiquement, en 3 prises chez les patients non fluctuants): fractionner la dose totale en 4 prises, augmen- ter l'agoniste prudemment ou ajou- ter rasagiline. une augmentation de la dose d'ago- niste pourrait accentuer ceux-ci. En l'absence de dyskinésies, on peut envisager de remplacer la formula- tion classique de lévodopa par une forme à libération progressive ou utiliser un ICOMT (inhibiteur de la COMT) avec une dose équivalente de lévodopa. S'assurer que le patient la prenne au réveil et non au repas, au besoin rajouter une faible dose de lévodo- pa à absorption rapide. pied le plus atteint): envisager d'ad- niste (souvent à libération prolon- gée) le soir plutôt que le matin. Si- non, essai de toxine botulique dans les muscles impliqués. versées), mais attention aux pos- sibles interactions médicamen- teuses. supprimer en priorité les agonistes, anticholinergiques, IMAO-B et, en cas d'échec, le seul antipsycho- tique n'aggravant pas les symp- tômes moteurs est la clozapine. Une dose de 25mg le soir est sou- vent suffisante, mais un contrôle régulier de la formule hémo-leuco- cytaire pendant les premiers mois est nécessaire (risque d'agranulocy- tose). tout chez les patients jeunes sous agonistes. Ils en prennent souvent une dose supérieure à celle pres- crite. Il faut voir avec l'entourage, le pharmacien et le généraliste à quelle fréquence les prescriptions sont délivrées. La réduction dras- tique des agonistes est impérative, quitte à augmenter secondairement les doses de lévodopa et/ou ajouter de la clozapine avec support psy- chologique. les doses d'agoniste, en particulier le pramipexole et le ropinirole, plus sédatifs que les anciens agonistes ergotés. S'assurer d'un sommeil nocturne réparateur et au besoin faire passer des tests d'aptitude à la conduite. Limiter la durée des trajets. pie, bilan général pour ne pas né- gliger une autre affection, partici- pation à des groupes d'activités physiques adaptées. strictement objectif mais, comme men- tionné au début, le fruit d'une expé- rience personnelle glanée au fil de trois décennies. 1. Dioxyphenylalanin (-DOPA). Effekt bei der Parkinson- Akinese. Wien. Klin Wschr 1961;73:787-8. 1998;50:858-63. center study of Parkinson's mortality with early versus late dopa treatment. Ann Neurol 1987;22:8-12. parkinsonism following treatment with levodopa. Neurology 1972;22:56-71. substantia nigra and locus coeruleus in a patient receiving levodopa (2kg) plus decarboxylase factor over a four-year period. Mov Disord 1986;1:65-68. in parkinsonism. In Livingstone: proceedings of the 3rd symposium on Parkinson's disease 1969:185-192. |