![]() d'emblée, une donnée cohérente avec l'épidémiologie de la SEP (7-10% de formes progressives d'emblée). sont majeurs, mais difficilement quantifiables rarement plus de 2-3 ans, ce qui a justifié les phases d'extension des grandes études qui permettaient d'inclure à leur terme les patients sous placebo avec le traitement évalué. Cependant, ces résul- tats obtenus au fil des années ne permet- taient pas de conclure par rapport au placebo mais bien de comparer les ré- sultats d'un traitement précoce par rap- le réel effet à long terme des traitements, il a fallu avoir recours aux études obser- vationnelles, essentiellement les regis- tres, malgré leurs biais (date du début de traitement pas toujours établie, séquenc- es thérapeutiques pas claires, biais de sélection des patients, etc.) (4). contrôles historiques. L'avantage majeur de ces comparaisons réside dans le moindre coût de l'étude. Mais ces com- paraisons historiques ont également un biais, comme l'a souligné Nils Koch- après avoir étudié le taux annualisé de rechute dans les grandes études inter- ventionnelles, a constaté que ce taux avait chuté de manière linéaire de 1,27 en 1993 à 0,40 en 2012. L'année de ré- alisation de l'étude est ainsi la seule vari- able confondante, ce qui fait perdre beaucoup de poids à la valeur des com- paraisons historiques. Et pose question(s), car on ne sait pas aujourd'hui pourquoi, en dehors de la plus grande précocité du traitement, le taux annualisé de poussées est moindre en 2012 qu'en 1993 (5). précise, notamment sur le plan fonctionnel est un instrument de mesure intéressant pour évaluer l'évolution sous traitement des troubles cognitifs des patients avec SEP. Elle est aussi un moyen efficace pour mieux comprendre la physiopa- thologie de la maladie au début de son développement. Encore faudrait-il pour DRB1*15: un risque explosif! (3) l'adulte) est un facteur de risque de SEP. Soucieux de déterminer les in- teractions potentielles entre le gé- notype HLA et l'IMC, avec en toile de fond l'évaluation du risque de SEP, une équipe mixte américano- suédoise a comparé deux popula- tions différentes et leurs contrôles. Ils ont constaté une nette interac- tion entre le typage HLA DRB1*15 et l'obésité, quel que soit le statut HLA-A*02, et inversément. Par ail- leurs, les patients obèses avec le génotype le plus susceptible d'un risque (portage du HLA-DRB1*15 et absence de HLA-A*02) avaient un risque 16,2 fois plus élevé que les patients non-obèses sans facteurs génétiques de risque. L'autre cohorte a montré un risque multiplié par 13,8. Pour expliquer ce constat, les auteurs émettent l'hypothèse d'une réponse inflam- matoire de faible importance, mais constante, affectant le système im- munitaire. De quoi effectuer une prévention attentive de l'obésité chez l'adolescent... |