![]() d'analyse soient standardisés (6). L'IRM de diffusion, également appelée DTI MRI (Imagerie du Tenseur de Diffu- sion) permet de calculer en chaque point de l'image la distribution des directions de diffusion des molécules d'eau. Cette diffusion étant contrainte par les tissus environnants, cette modalité d'imagerie permet d'obtenir indirectement la posi- tion, l'orientation et l'anisotropie des structures fibreuses, notamment les fais- ceaux de la substance blanche, même en cas de modifications microstructurel- les (les processus incomplets de cicatri- sation de la myéline par exemple). La tractographie (Figure 1) en permet la vi- sualisation en 3D; elle permet un vérita- ble mapping des connectivités céré- brales avec une sensibilité jamais égalée à ce jour (7). Cette connectivité semble conservée malgré la présence de lésions en cas de RIS, ce qui explique qu'aucune altération sensori-motrice et qu'aucun trouble cognitif n'est mis en évidence (8). «Raison de plus pour traiter le plus tôt possible, y compris au stade de RIS?», se demande Antonio Giorgio (Sienne). La tomographie par cohérence optique est une autre technique d'imagerie. Elle permet de détecter les anomalies neuro- axonales au niveau rétinien (par l'amincissement de la couche rétinienne notamment). Mais sa spécificité en termes de diagnostic différentiel est en- core trop faible pour être utilisée sur une large échelle (9). Dans ce cadre, une analyse effectuée par Jiwon Oh (Johns elle montre que l'IRM de la moelle épin- ière offre une bonne corrélation avec l'épaisseur de la couche rétinienne (10). ordre pour appréhender la démyélinisation classe d'ARN simple brin de 19-25 nu- cléotides, codés par le génome de la plu- part des organismes multicellulaires. Ils par- ticipent à la régulation des certains gènes pendant la synthèse protéique, notamment au niveau de la prolifération et de la dif- férentiation cellulaire, de l'apoptose et de la transduction des signaux. Ils ne sont pas ex- clusivement intracellulaires et sont présents dans le torrent circulatoire et dans la plupart des fluides sous une forme stable qui les protège des RNAses. Ils sont différents selon qu'on est en phase active ou non de la mal- adie, de telle sorte qu'on pourrait les étudier comme biomarqueurs de l'activité de ces lésions ou de l'action de certains produits (comme le natalizumab par exemple qui `normalise' ces miRNA) (11). Dans la mesure où ils régulent l'inflammation et la myélinisation, leur expression est variable selon le stade de la maladie et leur taux dif- fère au fil du temps dans le liquide céphalo- mi ceux-ci, miR-219, miR-338 et let7b lo- calisés dans les oligodendrocytes sont di- minués dans la substance blanche et la substance grise, tandis que miR-27b, qui est présent dans les astrocytes, est réduit uniquement au sein des lésions de la sub- stance blanche (13). «Ces spécificités devraient permettre de mieux appréhender le phénomène de démyélinisation et, par là, de définir de nouvelles voies thérapeu- tiques», conclut Ranjan Dutta (Cleveland). 1. sclerosis. ECTRIMS 2013. Plenary session 1. Abstract#81. prospective follow-up in a series of patients with primary progressive Parallel session 10. Abstract#198. obesity and HLA risk genes in the development of multiple sclerosis. ECTRIMS 2013. Hot topic session 1. Abstract#134. in MS? ECTRIMS 2013. Hot topic 2. Abstract#135. compare treatment effects in MS. ECTRIMS 2013. Hot topic 2. Abstract#136. in MS. ECTRIMS 2013. Hot topic 3. Abstract#138. MRI. ECTRIMS 2013. Hot Topic 3. Abstract#139. radiologically isolated syndrome. ECTRIMS 2013. Hot topic 3. Abstract#140. diagnosis of MS? ECTRIMS 2013. Hot topic 4. Abstract#213. cord MRI and retinal layers in multiple sclerosis. ECTRIMS 2013. Hot opic 4. Abstract#215. ECTRIMS 2013. Hot opic 5. Abstract#216. sclerosis. ECTRIMS 2013. Hot topic 5. Abstract#217. remyelination efficiency in multiple sclerosis brains. ECTRIMS 2013. Hot topic 5. Abstract#218. |