![]() faciliter l'activité. L'orientation temporelle est la deuxième sphère d'intervention en termes de fréquence (11/18): il s'agit par exemple de choisir un calendrier de taille appropriée, de le placer à l'endroit le plus adéquat au sein de l'environnement et de le combiner éventuellement à la mise en place d'une horloge digitale donnant le jour, la date et l'heure, ou encore de four- nir aux patients un agenda adapté pou- vant être emmené partout. Les patients et leurs soignants reçoivent toujours des in- formations pratiques quant à la manière d'utiliser au mieux le calendrier/agenda. Si des activités restent malgré tout diffici- lement adaptables et que cela est problé- matique pour le quotidien du patient et/ ou de l'aidant, une alternative doit idéale- ment être trouvée: la mise en place d'une aide externe formelle (en collaboration avec les services de soins à domicile) a été organisée chez 7/18 patients. Des modifications physiques de l'environne- ment, pour le rendre plus fonctionnel, ont été menées dans 6/18 cas. Des adapta- tions techniques plus spécifiques ont été élaborées pour 4/18 dyades (l'adaptation d'un livre de recettes, du téléphone ou de la liste de courses). Des fiches de procé- dures écrites sont très souvent mises en place. Des aides organisationnelles ont également été fournies (2/18): organisa- tion de la gestion administrative, mise en place d'un pilulier. Enfin, comme l'utilisa- tion du matériel mis en place nécessite parfois un apprentissage spécifique, 4/18 patients ont été invités à participer à un programme de réadaptation en clini- que de la mémoire, consécutivement à l'intervention dont ils ont bénéficié à leur domicile. interventions calcul des scores différentiels (A1-A2/ A1) pour toutes les échelles. Nous avons utilisé le coefficient de corrélation non paramétrique de Spearman pour une différentiels et le nombre de visites à domicile pour tous les patients (n = 25). Il existait une corrélation significative pour le score de dépendance Profinteg, indiquant qu'un plus grand nombre de visites est lié à une réduction plus impor- tante du score de dépendance entre les évaluations pré- et post-thérapeutique. Nous avons mené une analyse de régres- sion paramétrique multiple, avec le score de dépendance A2 comme va- riable dépendante, et le score A1 d'une part et le nombre de visites à domicile d'autre part comme variables indépen- dantes. Le résultat est statistiquement si- gnificatif. Tant le score A1 que le nombre de visites ont contribué à ce résultat. a posteriori, non paramétrique, du groupe expérimental (n = 18) avec le test de Wilcoxon pour échantillons appariés, ce qui a révélé une différence significa- tive pour les scores de dépendance Pro- finteg avant et après l'intervention, de même que pour la charge physique de l'aidant. Aucune autre échelle n'a mon- tré de différence significative entre les évaluations A1 et A2. Pour comprendre la significativité écolo- gique des scores Profinteg, nous avons effectué un test non paramétrique de Wilcoxon pour échantillons appariés sur le groupe expérimental pour chaque ni- veau de dépendance dans les activités quotidiennes, du score 0 (activité effec- tuée sans difficulté) au score maximal 5 (n'est plus capable de réaliser l'activité) et pour chaque niveau de charge phy- sique exprimée par l'aidant proche, du score 0 (aucune charge) au score maxi- moyenne de 37,7 (SD = 6,2) activités applicables ont été prises en compte pour les évaluations. Le nombre d'activi- tés exercées de façon indépendante était significativement plus élevé après l'inter- vention (étendue: 0-9 activités), tandis que les difficultés dans l'exécution d'une activité ont été significativement réduites (étendue: 0-3 activités). Il y avait aussi une réduction du nombre d'activités avec score de dépendance maximal 5 (étendue: 0-2 activités). En ce qui concerne la charge physique des ac- compagnants, le nombre de tâches que les aidants avaient classées comme moyennement lourdes (score 2) a aussi diminué. court d'adaptation d'AVQ réalisé par un ergothérapeute au domicile de patients atteints de MA légère à modérée. Une analyse de régression multiple a révélé une relation inversement significative entre le nombre de visites et le niveau de dépendance dans les activités quoti- diennes à la deuxième évaluation. Dans le groupe expérimental, des comparai- sons par paires ont montré que la dépen- dance avait diminué à la fin du pro- gramme et, en moyenne, les patients étaient devenus capables de réaliser de manière indépendante une activité utile qui était impossible ou difficile pour eux au départ. Il y avait aussi une légère di- minution de la charge physique des aidants dans le groupe d'intervention. réhabilitation cognitive et a été conçu |