![]() composante d'une offre globale de soins en réseau dans le domaine de la santé mentale (SSM).» cient sur la base de ce cinquième pilier et en concertation avec les partenaires actifs dans une région. Ce processus est appelé à s'étaler sur plusieurs années. Au travers de la plateforme PAAZ-Over- leg Vlaanderen, nous souhaitons fournir le soutien adéquat, tant au sein de l'hô- pital général qu'en dehors de celui-ci.» Une collaboration intense entre l'OS- PHG et d'autres partenaires impliqués dans les SSM (dont les médecins généra- listes et les CPAS) doit implémenter et optimiser les trajets et réseaux de soins futurs et actuels. «L'OSPHG s'adapte de manière flexible aux nécessités et be- soins de sa région. Tant en Flandre qu'en Wallonie, divers projets pilotes trisan- nuels ont été lancés et sont actuellement en cours.» ren s'inscrit ainsi dans la tendance ac- tuelle, qui consiste à passer à des soins reposant sur les institutions à un concept d'intégration sociale. «Elle a trouvé son inspiration à cet égard dans les équipes "Fact-teams" néerlandaises et le modèle de Birmingham britannique, ce qui nous amène à évoluer vers un modèle d'im- plication reposant davantage sur une dynamique ascendante.» tique de l'OSPHG. Tout comme le mé- médecine de première ligne, l'hôpital général est par excellence le lieu où les personnes souffrant de problèmes psy- chiatriques se présentent pour un pre- mier contact. La plupart des patients et de leurs familles sont déjà familiarisés avec l'hôpital général au travers de vi- sites à l'hôpital, de la maternité, du ser- vice des urgences et d'autres spécialités médicales. Mais là où l'admission en hôpital psychiatrique conserve encore et toujours un côté stigmatisant, la résis- tance est faible lorsqu'il s'agit de fran- chir la porte de l'hôpital général pour une problématique de santé quel- conque.» Un autre exemple est celui de la dispo- nibilité immédiate de l'offre somatique spécialisée. «De nombreux patients souffrant d'un problème psychiatrique se présentent à l'hôpital psychiatrique avec une plainte de nature corporelle. Au besoin, le patient psychiatrique peut subir un examen corporel rapidement et un traitement peut être promptement instauré. La comorbidité est, par défini- tion, importante. L'OSPHG s'est organi- sée en fonction de cette demande d'aide spécifique du patient.» nière, l'OSPHG trouve naturellement sa place au sein du réseau de SSM local. Cette fonction prend toute son impor- tance dans la permanence 24/7, avec intervention d'urgence et détection pré- coce. «En outre, l'OSPHG fonctionne sur la base d'une vision ambulante des soins, en poursuivant l'objectif de ré- duire au maximum la durée d'hospitali- dans son environnement familier, avec une reprise des activités tant profession- nelles que sociales, revêt en effet une importance capitale pour le processus de guérison et de réintégration psycho- sociale. L'accessibilité permanente per- met également d'obtenir des avis de pre- mière ligne en urgence et d'organiser une consultation de crise rapide. Le lien entre la psychiatrie et les urgences, entre autres, a également une grande impor- tance en cas de placement judiciaire, où interviennent des éléments juridiques en plus des aspects médicaux. En cas de nécessité, l'OSPHG référera également les patients à un hôpital psychiatrique.» Parallèlement à la prise en charge ur- gente, l'OSPHG assure également les soins à court terme. La psychiatrie de liaison permet également de répondre à la reconnaissance croissante dont jouissent les aspects psychosomatiques et à la survenue simultanée d'affections corporelles et psychiatriques. «Lorsque la nécessité d'un traitement prolongé se manifeste, l'OSPHG réfère le patient concerné aux partenaires du réseau. Une hospitalisation peut alors être suivie de rendez-vous en hôpital de jour et/ou de soins à domicile. Le concept d'hospi- talisation partielle offre en outre la possi- bilité de permettre un retour du patient à domicile plus rapide. Un trajet de soins ultérieurs accéléré peut être mis en place. L'OSPHG participe pleinement au développement des programmes de soins. Elle peut ainsi exporter son exper- tise psychiatrique en dehors de l'hôpital au bénéfice de soignants externes, tels que les centres de soins résidentiels, les soins à domicile et les hôpitaux géné- raux dépourvus d'offre psychiatrique.» |