![]() lisable en recherche. Les études cli- niques ont amené à reprendre le temps comme critère de mesure et à utiliser le IELT (Intravaginal Ejaculation Latency Time: temps de latence intra-vaginal), qui définit la durée entre le début de l'intromission du pénis et l'éjaculation intra-vaginale (3). Celui-ci peut être éva- lué à l'aide d'un chronomètre et il existe de nombreux autres outils d'évaluation (4). 90% des éjaculateurs précoces ont un IELT inferieur à une minute, ce qui a amené certains auteurs à définir de manière empirique l'éjaculateur précoce comme étant l'homme dont le IELT est inférieur à une minute dans plus de 90% des rapports sexuels, indépendamment de son âge et de la durée de sa relation (5). L'IELT est également inclus dans la défi- nition de l'éjaculation précoce proposée en 2008 par la Société Internationale de Médecine Sexuelle (ISSM), pour la cin- quième version du DSM. L'éjaculation précoce est considérée comme une dys- fonction sexuelle masculine caractérisée par une éjaculation qui se produit tou- jours ou presque toujours une minute avant ou après l'intromission du pénis, par l'incapacité de retarder l'éjaculation à toutes ou presque toutes les pénétra- tions vaginales et par des conséquences personnelles négatives telles que de la détresse, des inquiétudes, de la frustra- tion et/ou un évitement de l'intimité sexuelle (6). l'éjaculation précoce sont décrits pour préciser le mode de début (de tout temps versus situationnel) (2). Récemment, l'éjaculation précoce a été départagée en quatre groupes distincts: 1. l'éjaculation précoce primaire: elle sexuels et est présente à chaque rapport, avec des partenaires diffé- rentes, durant toute la vie; ment ou progressivement chez un homme qui jusque-là contrôlait bien son éjaculation. Elle est asso- ciée à un trouble érectile, à une prostatite, à un problème psycholo- gique ou à un conflit de couple. Elle disparaît lorsque le problème associé est réglé; suivant les circonstances. Il ne s'agit que de variations normales de l'IELT; et 25 minutes mais, malgré cela, se croit éjaculateur précoce (5). sexuelle la plus fréquente. C'est le premier trouble sexuel chez l'homme de moins de littérature, sa prévalence serait de 20 à 30% (7). Son incidence reste relativement stable avec l'âge puisqu'elle est de 22% entre 40 et 49 ans et 23% entre 50 et 59 ans, bien que 60% des hommes souhaiteraient éjaculer plus tardivement (8). Cependant, avec l'inclusion du critère IELT inferieur à une minute dans la définition de l'éjaculation précoce proposée par l'ISSM, la prévalence de l'éjaculation précoce serait de 5 à 6% et non de 20 à 30% (9). L'étude de l'IELT souligne que l'IELT médian est de 5 minutes, que cette durée diminue significativement avec l'âge, qu'elle n'est pas affectée par l'utilisation du condom et qu'il n'y a pas de différence significative entre les hommes circoncis et non circoncis (10). l'étiologie de l'éjaculation précoce s'est faite chronologiquement en quatre phases (11): est reconnue et apparaît dans la littérature médicale; une névrose relative à un conflit inconscient. Déjà à l'époque, certains auteurs attirent l'attention sur le fait qu'un problème anatomique comme un frein court, voire une hypersensibilité du gland, pourrait jouer un rôle; est considérée comme secondaire à un problème d'apprentissage; bations de la sensibilité des récep- teurs cérébraux à la sérotonine. siologique, psychologique, primaire in- née ou secondaire. L'éjaculation préma- turée physiologique est courante lorsqu'un homme jeune rencontre une critère de mesure et à utiliser le IELT (Intravaginal Ejaculation |