![]() l'éducation thérapeutique du patient et de ses proches est devenu incontour- nable, particulièrement dans les affec- tions neurologiques et psychiatriques (4). les patients? elle, les tenants d'une médecine huma- niste pensent que, sans une attitude em- pathique, le médecin ne connaît pas bien son patient, et ne peut prendre avec lui les décisions adéquates. En fait, le dialogue entre soignant et soigné devrait éviter à la fois de tomber dans la ratio- nalisation techniciste, efficace mais im- perturbable, ou dans un abord psy- chologique excessif, peut-être moins strictement efficace, mais plus en phase avec le patient (5-6). Glick (6-7) a pro- posé un paradigme intégratif pour la pra- tique médicale: «Il n'y a en effet pas lieu de mettre en conflit, progrès scientifique et technologie, d'une part, empathie et humanisme, d'autre part. Avec l'emprise technologique croissante, les communi- cations interpersonnelles sont à consi- dérer toujours plus comme un paramètre essentiel de la fonction des soins dont vont dépendre entre autres la réussite ou l'échec des moyens mis en oeuvre». même consultation ces deux pôles fon- damentaux mais opposés, est alors «time-consuming» alors que le facteur temps est malheureusement aussi de plus en plus limité pour diverses raisons, entre autres financières! On en arrive ainsi à tenter de réaliser la quadrature du cercle. La meilleure solution est sans doute de trouver des moyens à l'avenir pour pouvoir rallonger la durée des con- sultations. peut prendre plusieurs formes: dialogue direct en consultation, le téléphone, le cun de ces moyens a des avantages et des inconvénients concernant la qualité du dialogue, la rapidité de contact et de réponse, la consommation de temps précieux... Chaque moyen sera donc utilisé selon le moment et sans doute selon le patient concerné et ses habi- tudes ou capacités. Il faut bien sûr démontrer de la disponibilité, de la souplesse et de l'ouverture d'esprit pour le bien du patient et de ses proches (par- fois en entretien particulier avec ceux-ci, si le patient pose de sérieux problèmes cognitifs ou mentaux). A l'inverse, il faut également être assertif et demander aux patients de respecter certaines règles de bon fonctionnement (jours ou heures à respecter pour le contact, évitement de longues digressions inutiles...! un atout majeur d'une agréable relation médecin-malade, le tout étant fort im- cis et précoces et ensuite, les résultats thérapeutiques les meilleurs possibles, ce qui est le but essentiel et ardemment souhaité de part et d'autre, lors de toute démarche d'un patient vers un médecin. Il n'empêche qu'au vu des trois facteurs importants en cause lors d'une consulta- tion technicité, empathie et durée , pour maintenir l'efficacité et une bonne psychologie, il faut penser à agir sur le troisième, c'est-à-dire se donner le temps d'une consultation complète et dynami- sante! 1. artisan au médecin ingénieur. Eds Calmann-Lévy, Paris, 1999. lettre du Psychiatre 2012;8(6):159-60. Society: `Let's communicate!'. Neurone 2012;17(10):41- 2. mérite d'être développée! Neurone 2012;17(6):3. désenchantement. Ed M&H, Genève 2006. patient. www.cerfasy.ch/cours_empathie.php. Dans Spiro H et al (Eds): Empathy and the practice of medicine. New Heaven, Yale University Press. feel understood?» du «Department of Health and Human Services» en 2007 aux USA (3) apporte quelques éléments de réponse... souvent souhaitée! moyen de connaissances médicales! voie indépendante du «producteur», basée sur l'expérience et les connaissances du médecin! |