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l
Neurone
·
Vol 18
·
N°9
·
2013
ou des sculpteurs, qui invitaient les visi-
teurs à admirer leurs oeuvres dans diffé-
rentes pièces du château, ou bien des
chanteurs tel Adamo, qui a comme à
l'habitude enthousiasmé le public avec
entre autres «Inch'Allah»...
L'astrophysique en pleine
expansion...
Nous avons particulièrement retenu
l'étonnante intervention du Pr André Brahic
(Paris), astrophysicien bien connu pour
avoir découvert les anneaux de Neptune
en 1984. Son long exposé a mis à jour les
nouvelles connaissances et surtout les
espoirs de recherche dans son domaine.
Entre autres, il lui paraît de plus en plus
possible que la vie apparaisse sur une
autre planète dans les galaxies qui nous
entourent. En effet, parmi les très nom-
breuses découvertes de ces dernières an-
nées, on retient que certains satellites de
planètes semblent pouvoir réunir les
conditions de température, de lumière,
d'eau et de carbone nécessaires pour ini-
tier la vie. Ceci mène, bien entendu, à un
questionnement sur l'existence, qui ne
manque pas d'interpeler tout un chacun,
mais surtout philosophes et psychiatres.
Les bases neurologiques des
effets de la Méditation
D'autres orateurs, dont Pierre Bustany
(Caen), ouvrent le champ des décou-
vertes récentes en neurobiologie com-
portementale. La mise en évidence de
l'intérêt du Qi Gong (gymnastique tra-
ditionnelle chinoise associant des
mouvements lents, des exercices respi-
ratoires et de concentration) dans la
prise en charge de la maladie de Par-
kinson débutante (1), non seulement
aux plans moteur et non moteur, mais
aussi sur la prise de décision au niveau
du cortex frontal médian (2), remonte
aux années 2006-2009. Depuis lors,
des chercheurs ont aussi essayé de
comprendre les bases neurologiques
des effets de la «pleine conscience» ou
mindfulness. Une étude en «IRM fonc-
tionnelle» (fIRM) (3) a montré, après 8
semaines de pratique de mindfulness,
une augmentation de la connectivité
fonctionnelle entre les réseaux visuels
et auditifs; une meilleure connectivité
entre le cortex auditif et des aires céré-
brales impliquées dans l'attention et
les processus de «référence à soi» ou
«self-reference». Ces résultats sug-
gèrent que la méditation entraîne déjà,
au bout de 8 semaines, des modifi-
cations de connectivité qui peuvent
amener à de meilleures capacités
attentionnelles, une augmentation des
Une étude en IRM
fonctionnelle a montré, après
8 semaines de pratique de
mindfulness, une meilleure
connectivité entre le cortex
auditif et des aires cérébrales
impliquées dans l'attention.
Le château de Mouans-Sartoux