![]() rappelant que la SEP est une maladie qui progresse en deux phases indépendantes. Une première phase, dont la durée est extrêmement variable et qui dépend directement du nombre de poussées, et une deuxième phase, à partir d'un score EDSS irréversible de 3-4 et dans laquelle l'évolution de la maladie ne dépend plus de l'inflammation focale (5). franchie (6).» Une relation directe entre la qualité de vie et le score EDSS a également été démontrée (7). Afin de garder une qualité de vie optimale, il est important d'identifier le plus vite possible si le patient répond toujours bien à son traitement. Les directives canadiennes ont évalué en cas de poussée modérée à sévère, de guérison incomplète après une poussée, de présence de > 2 lésions à l'IRM ou d'une atrophie cérébrale, chez les personnes plus âgées ou chez des patients de sexe masculin... (8). Cela étant, il faut ensuite tenir compte de l'évolution des données IRM sous traitement. Le score Rio modifié, un score quantitatif simple, permet cette évaluation chez les patients traités par interféron-bêta sur base de paramètres cliniques et radiologiques au cours de la première année (voir ont la même progression de la maladie que les patients non traités ( de manière significative le cours (12), conclut Hartung, ce qui impose aussi de détecter très tôt des signes de réponse sous-optimale et de les prendre en charge de manière adéquate.» «Le jeu en vaut la chandelle, ajoute le Professeur Gavin Giovannoni (Londres), car la SEP reste une maladie dévastatrice. L'effet de la maladie sur la cognition est souvent ignoré alors que la prévalence des troubles cognitifs est énorme (43-65% des personnes atteintes de SEP) et son impact considérable sur l'activité sociale (13), ainsi que sur le risque de perte d'emploi, avec ses conséquences économiques (14). De plus, les personnes atteintes de SEP ont une espérance de vie raccourcie de 5-11 ans en moyenne, la moitié environ décédant du fait d'affections liées à leur maladie (15).» CONTEXTE? les formes très actives de RRMS chez des patients adultes âgés de 18 ans et plus (25) et: à la réglementation en vigueur. l'étude de phase III, AFFIRM (16-18). la recherche révèle également que le natalizumab peut avoir un effet positif sur différents facteurs qui ont une influence sur la qualité de vie. Par exemple une amélioration a pu être mesurée sur la fatigue, la cognition et la fonction urinaire (1-4). La confirmation de ces données en r obabilit ession du handicap (%) modifié sur la réponse à l'interféron-bêta dans la population de PRISMS (10). nombre de poussées cliniques (0, 1 ou 2) au cours de la première année de traitement. Le risque de progression du handicap augmente avec l'importance du score. Chez les patients dont le score = 0, la probabilité de progression est de 24%, une probabilité qui passe à 65% lorsque ce score est |