![]() part. Le fibrocartilage se trouve au niveau de l'insertion du tendon sur l'os, et il joue principalement un rôle protec- teur, pour y limiter les dégâts mécaniques. On a constaté que lorsqu'on supprime les contraintes compressives, la teneur en fibrocartilage diminue. de cinq couches, avec une très importante inter-digitation entre ces couches. Le collagène de type I y est dominant, mais on y trouve également des traces de collagène de type III. Ce dernier semble d'ailleurs augmenter au fur et à mesure que la dégénérescence tendineuse s'aggrave. La teneur en glycosaminoglycanes (GAG) dans ce tendon composite est également plus élevée que dans les tendons longs, purement tensionnels. confluence des tendons de quatre muscles (Figure 2): le sous-scapulaire et le sus-épineux à l'avant, le sous-épineux et le petit rond, plus vers l'arrière. Le long chef du biceps, qui passe entre l'insertion du sous-scapulaire et du sus- épineux, dans l'articulation gléno-humérale, et qui s'insère sur le pôle supérieur de la cavité glénoïdale, joue un rôle particulier. Au niveau de son point d'entrée dans le sillon bicipital, un tendon du biceps instable pourra donner lieu à des lésions de la coiffe des rotateurs. La vascularisation des tendons de la coiffe des rotateurs provient manifeste- ment de plusieurs directions, en l'occurrence, d'une part, du périoste des tubérosités et, d'autre part, de la jonction musculo-tendineuse. D'après Uhthoff (2), il semble égale- ment exister une vascularisation provenant de la bourse sous-acromio-deltoïdienne vers l'épiténon du tendon du sus-épineux. (Figure 3), moins bien vascularisée, située à 1-2cm de l'insertion sur l'os, et surtout dans la partie postérieure du sus-épineux et la partie antérieure du sous-épineux (3). On a pu établir qu'à cet endroit, il se produit plutôt des déchirures de nature dégénérative, tandis que les déchirures de nature traumatique se produisent essentiellement au niveau de la partie antérieure de la coiffe des rotateurs. Dans un certain nombre de cas, c'est précisément à cet endroit que le long chef du biceps jouera un rôle principal. La déchirure de la coiffe des rotateurs a été décrite anato- miquement pour la première fois par Monro en 1788. Plus tard, en 1834, John G. Smith a publié 7 cas post mortem. b: Intermoléculaire cross-links |