![]() femme de 64 ans avec un IMC de 26,1 et un score de «peur de la chute» à 70, a un index de 0,80, qui passe à 0,70 si le score de `peur de la chute' passe à 50. En présence de comorbidités (dépression, hypertension artérielle et dia- bète par exemple), ce score approche de 0,40 et est proche de 0,20 si on y ajoute des antécédents de fracture verté- brale. Après avoir passé toutes les femmes du registre au crible de l'évaluation de santé, il est frappant de constater que 3,1% d'entre elles accusent un score négatif (ce qui est énorme!). Cela dit, il faut souligner que dans l'évaluation du fardeau, le poids (IMC) et la prise en charge correcte des fractures sont des éléments extrêmement importants sur lesquels les cliniciens peuvent agir pour améliorer la condition des patientes ostéoporotiques. rablement augmenté depuis 3 ans sous l'impulsion des caisses de santé. Ils représentent aujourd'hui environ 40% des prescriptions de bisphosphonates et ce pourcentage atteint 80% pour l'alendronate dont il existe 12 généri- ques différents. La qualité du résultat est-elle toujours au rendez-vous? Dans une étude comparative de l'efficacité, de la com- pliance, et des effets secondaires de l'original et des géné- riques de l'alendronate et de l'original du risédronate chez des femmes ostéoporotiques traitées depuis 3 ans (62 patientes par bras), le maintien du traitement à 1 an était observé chez 68% des femmes sous générique, 84% des femmes sous alendronate «original» et 94% des femmes sous risédronate. Dans le groupe traité par générique, l'augmentation de la DMO était moindre et le nombre d'effets secondaires significativement plus élevé (gastro- intestinaux: 32 contre 15 et 9; non gastro-intestinaux: 14 contre 9 et 15 respectivement). «D'autres études interna- tionales ont également mis en évidence une augmentation des effets secondaires avec un générique de l'alendronate par rapport à la molécule originale, avec des arrêts plus fréquents du traitement et de moindres gains de DMO, remarque le Pr Jean-Marc Kaufman (UZ Gent), avec le risque d'une augmentation des fractures évitables et donc du recours aux soins, générant une perte financière». s'expliquer au moins partiellement par l'augmentation du nombre d'effets secondaires (dissolution incomplète responsable d'une atteinte de la muqueuse), par une baisse de la compliance, par la variation de biodisponibilité des bisphosphonates... De plus, la bioéquivalence est évaluée chez des sujets sains et extrapolée à des sujets malades et polymédiqués. «Ce qui ne démontre pas l'équivalence des concentrations au niveau de la cible du médicament ni celle de leur effet», poursuit-il, regrettant par ailleurs que la surveillance pharmacologique post-AMM soit diffi- cile à réaliser car les génériques sont nombreux mais étu- diés comme un seul et même groupe alors qu'il apparaît aujourd'hui important de quantifier leur véritable gain de manière individuelle... 1. Zanchetta m, et al. Bone microarchitexture assessment by high-resolution peripheral quantitative 3. Freemantle N: osteoporosis and burden of diseases. abstract#pl1. 4. Kaufmann Jm et al. generic versus branded medication in osteoporosis: are they really similar? |