![]() unidose préremplie de 0,8 ml contient 40 mg d'adalimumab / Un stylo prérempli unidose de 0,8 ml contient 40 mg d'adalimumab. L'adalimumab est un anticorps monoclonal humain recombinant exprimé dans des cellules ovariennes de hamster chinois. FORME PHARMACEUTIQUE : Solution injectable limpide en seringue préremplie./ Solution injectable limpide en stylo prérempli sévèrement active de l'adulte lorsque la réponse aux traitements de fond, y compris le méthotrexate est inadéquate. - le traitement de la polyarthrite rhumatoïde sévère, active et évolutive chez les adultes non précédemment traités par le méthotrexate. Humira peut être donné en monothérapie en cas d'intolérance au méthotrexate ou lorsque la poursuite du traitement avec le méthotrexate est inadaptée. Il a été mon- tré qu'Humira ralentit la progression des dommages structuraux articulaires mesurés par radiographie et améliore les capacités fonctionnelles lorsqu'il est administré en association au méthotrexate. Arthrite ju- vénile idiopathique polyarticulaire : Humira en association au méthotrexate est indiqué pour le traitement de l'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire évolutive chez l'enfant et l'adolescent de 4 à 17 ans en cas de réponse insuffisante à un ou plusieurs traitements de fond. Humira peut être administré en monothérapie en cas d'intolérance au méthotrexate ou lorsque la poursuite du traitement par le méthotrexate est inadaptée (pour l'efficacité en monothérapie -voir rubrique 5.1). Humira n'a pas été étudié chez l'enfant de moins de 4 ans. Rhumatisme psoriasique : Humira est indiqué pour le traitement du rhumatisme psoriasique actif et évolutif chez l'adulte lorsque la réponse à un traitement de fond antérieur a été inadéquate. Il a été montré qu'Humira ralentit la progression des dommages structuraux articulaires périphériques tels que mesurés par radiographie, chez les patients ayant des formes polyarticulaires symétriques de la maladie (voir rubrique 5.1) et améliore les capacités fonctionnelles. Spondylarthrite ankylosante: Humira est indiqué pour le traite- ment de la spondylarthrite ankylosante sévère et active chez l'adulte ayant eu une réponse inadéquate au traitement conventionnel. Maladie de Crohn : Humira est indiqué dans le traitement de la maladie de Crohn active, sévère, chez les patients qui n'ont pas répondu malgré un traitement approprié et bien conduit par un corticoïde et/ou un immunosuppresseur ; ou chez lesquels ce traitement est contre-indiqué ou mal toléré. Psoriasis : Humira est indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques, modérée à sévère, chez les patients adultes qui ne répondent pas à d'autres traitements systémiques comme la ciclosporine, le méthotrexate ou la puvathérapie, ou chez lesquels ces traitements sont contre-indiqués ou mal tolérés. l'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire, du rhumatisme psoriasique, de la spondylarthrite ankylosante, de la maladie de Crohn, ou du psoriasis. Une carte spéciale de surveillance sera remise aux patients traités par Humira. Après une formation correcte à la technique d'injection, les patients peuvent s'auto-injecter Humira, si leur médecin l'estime possible, sous le couvert d'un suivi médical approprié. Pendant le traite- ment par Humira, les autres traitements concomitants (tels que les corticoïdes et/ou immunomodulateurs) devront être optimisés. Adultes : -Polyarthrite rhumatoïde: Chez les patients adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde, la posologie recom- mandée d'Humira est une dose unique de 40 mg d'adalimumab administrée toutes les deux se- maines, par voie sous-cutanée. L'administration de méthotrex- ate doit être continuée pendant le traitement par Humira. Les glucocorticoïdes, les salicylés, les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou les antalgiques peuvent être poursuivis pendant le traitement par Humira. En ce qui concerne l'association aux autres médicaments anti- rhumatismaux de fond autres que le méthotrexate, voir no- tice. En monothérapie, certains patients chez qui l'on observe une diminution de leur réponse à Humira, peuvent bénéficier d'une augmentation de la posol- ogie à 40 mg d'adalimumab toutes les semaines. Interrup- tion du traitement : Il peut être nécessaire d'interrompre le traitement, par exemple avant une intervention chirurgicale ou en cas d'infection sévère. Les données disponibles suggèrent que la ré-introduction d'Humira après un arrêt de 70 jours ou plus entraîne une réponse cli- nique de même ampleur et un profil de tolérance similaire à celui observé avant l'interruption du traitement. -Rhumatisme psoriasique et spondylarthrite ankylosante : La posologie re- commandée d'Humira pour les patients atteints de rhumatisme psoriasique ou de spondylarthrite ankylosante est de 40 mg d'adalimumab en dose unique toutes les deux semaines, en injection sous-cutanée. Pour toutes les indications ci-dessus, les données disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue en 12 semaines de traitement. La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée chez un patient n'ayant pas répondu dans ces délais. -Maladie de Crohn : Chez les patients adultes atteints de maladie de Crohn sévère, le schéma posolo- gique d'induction recommandé d'Humira est de 80 mg à la semaine 0, suivis de 40 mg à la semaine 2. S'il est nécessaire d'obtenir une réponse plus rapide au traitement, le schéma 160 mg à la semaine 0 (la dose peut être administrée sous forme de 4 injections par jour ou de 2 injections par jour pendant deux jours consécutifs), 80 mg à la semaine 2, peut être utilisé sachant que le risque d'événements indésirables est alors plus élevé pendant cette phase d'induction. Après le traitement d'induction, la posologie recom- mandée est une dose de 40 mg administrée toutes les deux semaines, en injection sous-cutanée. Si un patient a arrêté le traitement par Humira et si les signes et symptômes de la maladie réapparaissent, Humira pourra être ré-administré. L'expérience de la ré-administration du traitement au-delà de 8 semaines après la dose précédente est limitée. Pendant le traitement d'entretien, les corticoïdes pourront être progressive- ment diminués conformément aux recommandations de pratique clinique. Certains patients chez qui une diminution de la réponse au traitement est observée peuvent bénéficier d'une augmentation de la posologie à 40 mg d'Humira toutes les semaines. Certains patients n'ayant pas répondu au traitement à la semaine 4 peuvent poursuivre le traitement d'entretien jusqu'à la semaine 12. La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée chez un patient n'ayant pas répondu dans ces délais. -Psoriasis : La posologie recommandée d'Humira pour débuter le traitement chez l'adulte est de 80 mg par voie sous-cutanée. La posologie se poursuivra une semaine après par 40 mg en voie sous-cutanée une semaine sur deux. La poursuite du traitement au delà de 16 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez un patient n'ayant pas répondu dans ces délais. Patients âgés : Aucun ajustement de la posologie n'est nécessaire. Population pédiatrique: Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire. Humira n'a pas été étudié chez l'enfant âgé de moins de 4 ans. Des données limitées sont disponibles sur le traitement par Humira pour des enfants d'un poids inférieur à 15kg. Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire de 4 à 12 ans. La posologie recom- mandée d'Humira pour les patients âgés de 4 à 12 ans atteints d'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire est de 24mg/m² de surface corporelle jusqu'à une dose unique maximale de 40 mg d'adalimumab toutes les deux semaines, en injection sous-cutanée. Le volume d'injection est déterminé en fonction de la taille et du poids (voir tableau 1 du RCP ). Un flacon pédiatrique de 40 mg est disponible pour les patients qui ont besoin d'une dose inférieure à une dose entière de 40 mg. Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire de 13 à 17 ans. Pour les adolescents âgés de 13 à 17 ans, une dose de 40 mg est administrée toutes les 2 semaines quelle que soit la surface corporelle. Les données disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue en 12 semaines de traitement. La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée chez un patient n'ayant pas répondu dans ces délais. Insuffisants rénaux ou hépatiques: Humira n'a pas été étudié dans ces populations de patients. Il n'est pas possible de recom- mander des posologies. et infections opportunistes. Insuffisance cardiaque modérée à sévère (NYHA classes III/IV). maximale de 60 mois. Ces essais ont inclus des patients atteints de polyar- thrite rhumatoïde récente ou ancienne, d'arthrite juvénile idiopathique polyar- ticulaire ou des patients souffrant de rhumatisme psoriasique, de spondylarthrite ankylosante, de la maladie de Crohn et de psoriasis. Les données du tableau 2 reposent sur les études contrôlées pivots portant sur 4419 patients ayant reçu Humira et 2552 patients ayant reçu un placebo ou un comparateur actif pendant la phase contrôlée. Le pourcentage de patients ayant interrompu le traitement en raison d'effets indésirables pendant la phase en double aveugle, contrôlée, des études pivots a été de 4,5% chez les patients traités par Humira et de 4,5% chez les patients du groupe contrôle. Effets indésirables chez les patients pédiatriques atteints d'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire : En général, la fréquence et le type des événements indésirables observés chez les patients pédiatriques ont été comparables à ceux observés chez les patients adultes. Les effets indésirables cliniques et biologiques présentant une relation de causalité au minimum possible avec l'adalimumab pour les études cliniques sont présentés par système-organe et par fréquence (très fréquent 1/10 ; fréquent 1/100 à < 1/10 ; peu fréquent 1/1000 à < 1/100 ; rare 1/10 000 à < 1/1000 et très rare < 1/ 10 000) dans le tableau 1 ci-dessous. Au sein de chaque fréquence de groupe, les effets indé- sirables sont présentés par ordre décroissant de gravité. La fréquence la plus élevée observée dans les di- verses indications a été incluse. La présence d'un astérisque (*) dans la colonne « Classe de systèmes d'organes » indique que de plus amples informations sont disponibles aux rubriques 4.3, 4.4 et 4.8. Sur la base d'un des effets indésirables les plus fréquemment observés avec l'adalimumab lors d'études cliniques contrôlées, des réactions au site d'injection sont attendues chez environ 15 % des patients. Effets indésira- bles observés dans les études cliniques : Infections et infestations* : Très fréquent ; Infections des voies respiratoires (y compris infection des voies respiratoires basses et infection des voies respiratoires hautes, pneumonie, sinusite, pharyngite, rhino-pharyngite et pneumonie herpétique). Fréquent ; Infections sys- témiques (y compris sepsis, candidose et grippe). Infections intestinales (y compris gastro-entérite virale). Infections cutanées et des tissus mous (y compris panaris superficiel périunguéal, cellulite, impétigo, fasciite nécrosante et zona). Infections de l'oreille. Infections buccales (y compris herpès, herpès buccal et infec- tions dentaires). Infections des organes de reproduction (y compris mycose vulvo-vaginale). Infections des voies urinaires (y compris pyélonéphrite). Infections fongiques. Peu fréquent ; Infections opportunistes et tuberculose (y compris coccidioïdomycose, histoplasmose et infections à Mycobacterium avium complex). Infections neurologiques (y compris méningite virale). Infections oculaires. Infections bactériennes. Infec- tions articulaires. Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl kystes et polypes)* : Fréquent; Tumeur bénigne. Cancer de la peau à l'exclusion du mélanome (y compris carcinome basocellulaire et carcinome malpighien spino-cellulaire). Peu fréquent; Lymphome**. Tumeurs des organes solides (y compris cancer du sein, du poumon et de la thyroïde). Mélanome**. Affections hématologiques et du système lymphatique*: Très fréquent; Leucopénie (y compris neutropénie et agranulocytose). Anémie. Fréquent; Thrombocy- fréquent; Purpura thrombopé- nique idiopathique. Rare ; Pancytopénie. Affections du Fréquent ; Hypersensibilité. Allergies (y compris allergie saisonnière). Troubles du mé- tabolisme et de la nutrition : Très fréquent; Augmentation du taux de lipides. Fréquent; Hypokaliémie. Augmentation de l'acide urique. Taux anor- mal de sodium dans le sang. Hypocalcémie. Hypergly- Augmentation du taux de po- tassium dans le sang. Peu fréquent; Déshydratation. Af- fections psychiatriques : Fréquent; Troubles de l'humeur (y compris dépres- sion). Anxiété, insomnie. Af- fections du système nerveux* : Très fréquent; Céphalées. compris hypoesthésie). Mi- graine. Sciatique. Peu fréquent; Tremblements. Rare; Sclérose en plaques. Af- fections oculaires : Fréquent; Troubles visuels. Conjonctiv- ite. Peu fréquent; Blépharite. Gonflement des yeux. Diplop- ie. Affections de l'oreille et du labyrinthe : Fréquent; Vertig- es. Peu fréquent; Surdité. Acouphènes. Affections car- diaques* : Fréquent; Tachy- cardie. Peu fréquent; Aryth- mies. Insuffisance cardiaque Hématomes. Rare; Occlusion vasculaire. Thrombophlébite. Anévrysme aortique. Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales* : Fréquent; Toux. Asthme. Dyspnée. Peu fréquent; Broncho-pneumopathie chronique obstructive. Maladie pulmonaire interstitielle. Pneumopathie. Affections gastro-intestinales : Très fréquent; Douleurs abdominales. Nausées et vomissements. Fréquent; Hémorragie gastro-intestinale. Dys- pepsie. Reflux gastro-oesophagien. Syndrome de Gougerot-Sjögren. Peu fréquent; Pancréatite. Dysphagie. OEdème du visage. Affections hépatobiliaires* : Très fréquent; Elévation des enzymes hépatiques. Peu fréquent; Cholécystite et lithiase biliaire. Hyperbilirubinémie. Stéatose hépatique. Affections de la peau et du tissu sous-cutané : Très fréquent; Rash (y compris éruption exfoliative). Fréquent; Prurit. Urticaire. Ecchy- moses (y compris purpura). Dermatite (y compris eczéma). Onychoclasie. Hyperhidrose. Peu fréquent; Sueurs nocturnes. Cicatrice. Affections musculo-squelettiques et systémiques : Très fréquent; Douleurs musculo-squelettiques Fréquent; Spasmes musculaires (y compris augmentation de la créatine phosphoki- nase sérique). Peu fréquent ; Rhabdomyolyse. Rare ; Lupus érythémateux disséminé. Affections du rein et des voies urinaires : Fréquent; Hématurie. Insuffisance rénale. Peu fréquent; Nycturie. Affections des or- ganes de reproduction et du sein : Peu fréquent; Troubles de la fonction érectile. Troubles généraux et anomalies au site d'administration* : Très fréquent; Réaction au site d'injection (y compris érythème au site d'injection). Fréquent; Douleur thoracique. OEdème. Peu fréquent; Inflammation. Investigations : Fréquent; Troubles de la coagulation et troubles hémorragiques (incluant un allongement du temps de céphaline ac- tivé). Positivité aux auto-anticorps (y compris aux anticorps anti-ADN double brin). Augmentation du taux sanguin de lactate deshydrogénase. Lésions, intoxications et complications liées aux procédures* : Fréquent; Mauvaise cicatrisation. ** y compris les études d'extension en ouvert. Autres effets indésirables observés au cours de la surveillance post-marketing ou d'essais cliniques de phase IV : Effets indésirables lors de la surveillance post-marketing et des études cliniques de phase IV : Infections et Infestations : Diver- ticulite. Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl kystes et polypes)* : Lymphome hépatosplénique à lymphocytes T, leucémie. Affections du système immunitaire*: Anaphylaxie, sarcoïdose. Affections du système nerveux*: Affections démyélinisantes (par ex. névrite optique, syndrome de Guillain-Barré), acci- dent vasculaire cérébral. Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : Embolie pulmonaire, Epanchement pleural, fibrose pulmonaire. Affections gastro-intestinales*: Perforation intestinale. Affections hépatobiliaires*: Réactivation d'hépatite B. Affections de la peau et du tissu sous-cutané : Vascularite cu- tanée, syndrome de Stevens-Johnson, angioedème, apparition ou aggravation d'un psoriasis (y compris psoriasis pustulaire palmoplantaire), érythème polymorphe, alopécie. Affections musculo-squelettiques et systémiques : Syndrome type lupus. Affections cardiaques : Infarctus du myocarde. TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE: Abbott Laboratories Ltd. Maiden- head - Berkshire SL6 4XE - Royaume-Uni. NUMERO DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE: EU/1/03/256/003 / EU/1/03/256/008. DATE DE REVISION DU TEXTE : Mars 2011. Sur prescription médicale. Les candidatures, accompagnées d'un CV, peuvent être adressées jusqu'au 31 juillet 2011 à: |