![]() au niveau des zones périarticulaires et des zones de pres- sion. Leur évolution est stable et n'est pas nécessairement parallèle à celle de la maladie. Ils ne nécessitent pas de traitement, leur régression peut parfois s'observer lors du traitement de fond de la PR. mais est potentiellement grave (Figure 2). Elle est plus fréquemment observée chez des patients de sexe masculin, souffrant d'une PR ancienne, séropositive et s'accompa- gnant d'atteinte extra-articulaire. Son évolution est disso- ciée des poussées de PR. Elle se manifeste cliniquement par des ulcérations douloureuses, d'évolution rapide en re- gard des zones prétibiales. Histologiquement, on retrouve une atteinte vasculaire nécrosante des vaisseaux de petit et moyen calibre. Plus rarement, on retrouvera des micro- hémorragies péri-unguéales, des lésions de purpura pal- pable, d'érythème urticarien et de livedo réticulé (4). contre dans des formes rares de PR sévère, avec un titre élévé de facteur rhumatoïde. Cette dermatose asymptoma- en regard des zones articulaires, du tronc et de la région cervicale en épargnant le visage (2). femmes d'âge moyen, souffrant de PR sévère avec un taux élévé de facteur rhumatoïde. Les lésions cutanées sont représentées par des plaques rouges à diposition linéaire (signe de la cordelette) siégeant au niveau des creux axil- laires, faces latérales du tronc, et parties hautes des cuisses. Son évolution est indépendante de celle de la PR(2). systémique auto-immune chronique touchant 9 femmes pour un homme. Sa prévalence est d'environ 40 cas pour 100.000 habitants. Elle est 5 fois plus élevée chez les per- sonnes d'origine afro-américaine. Le diagnostic de LED est posé à partir des critères de l'American Rheumatism Association (5). En dermatologie on distingue 3 formes de lupus cutané: le lupus érythémateux aigu, subaigu et chronique, secon- daires à des atteintes à différents degrés de sévérité de l'épiderme, du derme et de l'hypoderme. Le lupus érythé- mateux aigu est la forme la plus fréquemment associée à une atteinte systémique. Les manifestations cutanées se- condaires à une atteinte vasculaire sont plus fréquemment rencontrés dans les formes systémiques (6). ou bulleuse au niveau des zones cutanées photo-exposées entreprenant très fréquemment les surfaces interarticu- laires du dos des mains. Des ulcérations buccales peuvent également être observées. Le rash malaire en aile de pa- pillon est une manifestation caractéristique reprise dans les critères diagnostiques de l'ARA et doit faire rechercher |