![]() et pour les deux sexes, après n'importe quelle fracture (à l'exception d'une SECOB en cas de fracture du doigt et de l'orteil chez les hommes) et pour chaque densitométrie osseuse, à savoir en cas d'ostéoporose, d'ostéopénie et de densitométrie osseuse normale (Tableau 4). la présence d'une SECOB étaient un âge croissant, le sexe masculin, l'ostéoporose et l'ostéopénie. Aucune interaction n'a été établie entre ces facteurs de risque. tées chez 400 patients (64%). 90% présentaient une valeur sérique < 75nmol/litre. En ce qui concerne l'absorption de calcium alimentaire observée chez 524 patients, 9% seu- lement se caractérisaient par une absorption alimentaire supérieure à 1.200mg/jour et 58% par une absorption in- férieure à 1.200mg en combinaison avec un sérum 25OHD < 50nmol/litre (Figure 1). nouvelle SECOB, un taux de 25-hydroxyvitamine D < 50nmol/litre et une absorption quotidienne de calcium alimentaire inférieure à 1.200mg. SECOB non connues au préalable chez des patients avec fracture clinique. Les résultats indiquent la présence de SECOB nouvellement diagnostiquées chez 26% des femmes et 28% des hommes après l'âge de 50 ans, au mo- ment où ils présentent une fracture clinique. En incluant également les patients avec une SECOB connue (23%), nous avons obtenu une proportion de 43% de patients avec une ou plusieurs SECOB nouvelles ou connues. Un pour- centage élevé de patients se caractérisaient aussi par une absorption faible de calcium alimentaire associée à une carence en vitamine D. un sérum de 25(OH)D < 50nmol/litre et une absorption de calcium alimentaire inférieure à 1.200mg par jour ont été enregistrés pour les deux sexes, pour tous les âges et après toutes les fractures (à l'exception des SECOB chez des hommes avec fracture des doigts ou des orteils), et ce, en cas d'ostéoporose, d'ostéopénie ou de densité osseuse normale. Sur le plan clinique, cela signifie que tous les patients qui se présentent avec une fracture clinique ver- tébrale ou non vertébrale doivent être soumis à une éva- luation visant à déterminer la présence d'une SECOB non connue au préalable, l'absorption de calcium et le statut donc «élargi» les termes «ostéoporose secondaire» afin d'inclure les maladies osseuses métaboliques (SECOB, secondary osteoporosis and metabolic bone diseases), y compris les carences en vitamine D avec hyperparathy- roïdie secondaire. Des études précédentes menées auprès de patients ostéoporotiques ont également enregistré une prévalence relativement élevée de SECOB, connues ou nouvellement diagnostiquées. Les résultats de notre étude indiquent qu'il y a lieu de rechercher des SECOB éven- tuelles non connues au préalable chez les patients présen- tant une fracture récente. nous n'avons pas systématiquement analysé l'urine des 24 heures afin de déterminer l'excrétion de calcium et que nous n'avons effectué aucun test portant sur des troubles de l'absorption tels que la maladie coeliaque. Etant donné l'identification de ce type de problèmes chez des patients ostéoporotiques, la prévalence de nouvelles SECOB est vraisemblablement supérieure à 27% (conformément aux résultats de notre étude). lines n'a pas contribué au diagnostic de SECOB. L'hyper- thyroïdie, l'hyperparathyroïdie et l'hypogonadisme chez les hommes ont été fréquemment enregistrés. La MGUS est également relativement fréquente chez nos patients avec fracture, ce qui s'avère important pour l'exécution d'un contrôle ultérieur visant à déterminer la présence éventuelle de la maladie de Kahler ainsi que pour le suivi. Une insuffisance rénale chronique nouvellement diagnos- tiquée a été enregistrée chez 9% des patients, dont près d'un tiers présentaient une hyperparathyroïdie secon- daire. Il est essentiel de connaître la fonction rénale avant de commencer un traitement par bisphosphonates. C'est pourquoi il y a lieu de mesurer la créatinine sérique après une fracture. L'insuffisance rénale représente aussi un facteur de risque de fracture de la hanche et peut entraî- ner une ostéodystrophie rénale avec hyperparathyroïdie, un statut vitaminique D peu élevé et une perturbation du métabolisme minéral. SECOB préalablement inconnue qui peut être traitée ou nécessite un suivi. Plus de 90% présentent un statut en vitamine D et/ou une absorption de calcium alimentaire insuffisants. Un examen systématique des patients avec fracture récente permet d'identifier les personnes carac- térisées par une SECOB et une carence en calcium et en vitamine D potentiellement réversibles. |