![]() le glucocérébroside, dans la rate, le foie, les poumons, la moelle osseuse et les os (Figure 1), et plus rarement, le cerveau. Les manifestations de cette maladie sont cepen- dant très hétérogènes, partant de la forme létale dès la naissance jusqu'à l'absence totale de signe. Classique- ment, le type 1, ou forme non-neuropathique, est le plus fréquent et touche aussi bien l'enfant que l'adulte. Les formes neuropathiques et les manifestations du type 1 chez l'enfant seront principalement diagnostiquées dans les centres pédiatriques. Chez l'adulte, en cas d'hépato- splénomégalie manifeste et de pancytopénie, c'est le plus souvent l'hématologue qui posera le diagnostic différentiel. Pour les formes les plus frustes du type 1, les rhumato- logues peuvent être confrontés à une maladie de Gaucher non diagnostiquée ou à des patients qui n'ont plus été suivis. Les symptômes osseux peuvent être, chez l'enfant et chez l'adulte, les premières manifestations cliniques de la maladie. les symptômes auxquels vous êtes plus particulièrement attentif? peut retentir sur le pronostic fonctionnel. Elle se traduit par des déformations, une ostéopénie parfois responsable de fractures pathologiques ou de tassements vertébraux, des infarctus osseux corticaux ou médullaires, ou encore par des ostéonécroses aseptiques. Le trouble du remode- lage osseux, qui touche typiquement la partie proximale du fémur, est l'anomalie osseuse la plus fréquente et se la région métaphyso-diaphysaire de l'os, formant l'aspect typique (mais non spécifique pour le diagnostic) en fla- con d'Erlenmeyer. En leur présence, les radiographies standard permettent de rechercher les complications manifestes tandis que la scintigraphie osseuse au 99mTc |