![]() succèdent souvent à une exposition solaire et se résolvent dans la plupart des cas sans laisser de cicatrice (6). très marquées au niveau des zones photo-exposées. Ces lé- sions formeront ultérieurement des plaques dépigmentées séquellaires (6). différentes entités cliniques dont la forme discoïde est la plus fréquente et est représentée par des plaques érythé- mato-squameuses évoluant vers la formation de cicatrices atrophiques irréversibles. L'atteinte peut être localisée ou disséminée (6) (Figure 3). dermatomyosite de la polymyosite (7). Elles précèdent souvent de plusieurs mois ou années l'atteinte muscu- laire. L'atteinte cutanée se caractérise par un érythémo- oedème photosensible au niveau des zones découvertes. L'érythème palpébral en lunettes est pathognomonique. Dans 30% des cas on retrouve des plaques érythéma- teuses infiltrées (papules de Gottron) en regard des zones dorsales des articulations interphalangiennes et métacar- pophalangiennes (Figure 4). Un érythéme péri-unguéal douloureux à la pression (signe de la manucure) est assez caractéristique. Dans de rares cas on peut retrouver des du membre supérieur (érythème flagellé). La présence de lésions cutanées ulcérées d'évolution rapide doit faire évo- quer une dermatomyosite paranéoplasique (15-20% des cas) (8). Des atteintes cutanées rares, comme un phéno- mène de Raynaud, une calcinose, une vasculite, peuvent également être observées dans la dermatomyosite (7). pouvant être associées aux maladies systémiques est une arme indispensable à intégrer dans la démarche diagnos- tique du practicien. Cet aspect souligne l'importance de la collaboration précieuse entre le dermatologue et le prac- ticien non dermatologue face à ces maladies systémiques complexes. 1. Bobby y. reddy, Basil m. hantash. Cutaneous Connective tissue diseases: |