![]() Bechterew, on constate une baisse de l'incapacité de travail. C'est ce qu'écrit une équipe de recherche suédo- américaine dans la revue professionnelle Rheumatology. fonctionnel prononcé et une diminution de la qualité de vie liée à la santé. Chez bon nombre de patients, l'affection résulte en un long absentéisme au travail, avec des consé- quences psychologiques et économiques fréquentes pour l'individu et la société. L'introduction des anti-TNF a conduit à une nette amélio- ration de divers aspects de la maladie de Bechterew: no- tamment au niveau de l'activité de la maladie, de la mobi- lité de la colonne vertébrale, de l'arthrite périphérique et de l'enthésite. Le prix de revient élevé de cette médication justifie l'attention soutenue pour les aspects économiques de la santé en rapport avec ce traitement. Le pourcentage de patients Bechterew en incapacité de tra- vail est estimé entre 9 et 36 pour cent. Des travaux anté- rieurs avaient déjà démontré que les anti-TNF influencent ce pourcentage. Ceci peut avoir un impact économique important sur le coût indirect de la spondylite ankylosante. Lars Kristensen (Skäne University Hospital, Lund, Suède) et ses collègues ont analysé les données d'un registre thé- rapeutique anti-TNF régional. Ils ont ainsi identifié 139 patients Bechterew (âgés de 18 à 58 ans) qui, entre janvier 2002 et décembre 2008, avaient commencé un traitement par adalimumab, étanercept ou infliximab. Les chercheurs ont couplé ces données à celles de l'assurance maladie sué- doise, dans le but de mieux comprendre le taux d'absen- téisme pour maladie de ces patients Bechterew durant les 12 mois suivant et précédant l'instauration du traitement ment récolté les données de quatre contrôles de la popu- lation générale, avec un tri en fonction de l'âge, du sexe et du lieu de domicile. En moyenne, un à trois mois avant l'instauration du trai- tement, 24 pour cent des patients Bechterew étaient en congé de maladie. Durant les six premiers mois après l'ins- tauration du traitement, ce pourcentage est descendu à 15 pour cent et ensuite à 12 pour cent après 12 mois. De plus, dans le groupe Bechterew, les chercheurs ont constaté une amélioration significative des scores VAS pour la douleur et VAS global durant le traitement anti-TNF. Une comparaison avec le groupe contrôle a mis en évi- dence un risque 9 fois plus élevé d'absentéisme pour ma- ladie dans la population Bechterew lors de l'instauration de la thérapie anti-TNF. Ce risque relatif a diminué pour atteindre un risque quadruplé 12 mois après l'instauration de la thérapie anti-TNF. Les auteurs concluent que l'instauration du traitement anti-TNF va de pair avec une diminution de l'absentéisme au travail chez les patients Bechterew, et que ceci ne peut être expliqué par des tendances sociétales. La proportion de patients avec une indemnité pour incapacité de travail n'a pas changé durant la période d'observation. 1. Kristensen le, petersson iF, geborek p, et al. sick leave in patients with ankylosing spondylitis mei 2011. d'une néphrite lupique proliférative. C'est ce qu'enseigne l'étude MAINTAIN Nephritis Trial. La différence n'est toutefois pas significative statistiquement. Les Annals of the Rheumatic Diseases publient les résultats. teints d'un lupus érythémateux disséminé et a un impact considérable sur la survie de cette population. Pendant phosphamide intraveineux a été le traitement standard pour la néphrite lupique, malgré d'importants effets |