![]() dEs modifications à géométriE variaBlE (1) tiquées comme le scanner périphérique à haute résolu- tion (HR-pQCT), les propriétés architecturales distinctes de l'os cortical et de l'os trabéculaire sont communément admises en tant que composantes spécifiques de la fragilité osseuse. Mais on dispose de peu de données sur l'impor- tance de l'âge sur l'une et l'autre des composantes de la dégradation osseuse. Pour étudier ce paramètre, Maria- Belem Zanchetta (Buenos Aires) a inclus toutes les femmes qui ont bénéficié d'une ostéodensitométrie clas- sique lombaire, de hanche ou du radius dans son service pour ne retenir que celles dont les valeurs étaient normales (Z-score > -1 en préménopause ou T-score > -1 en post- ménopause sans antécédents fracturaires, ni prise de mé- dicaments connus pour agir sur le métabolisme osseux). Des scanners périphériques à haute résolution du tibia et du radius ont ensuite été réalisés chez toutes les partici- pantes ainsi sélectionnées. Puis, la microarchitecture os- seuse des 45 femmes retenues (24 en préménopause avec un âge moyen de 37,2 ans et 21 en post-ménopause avec un âge moyen de 59,8 ans) a été comparée à celle d'un échan- tillon de 100 femmes ménopausées avec T-score < -2,5 de la base de données argentine (61,3 ans en moyenne). ont été EffEctuéEs normale, groupe préménopause versus groupe ménopause. Les résultats montrent que s'il n'y a pas de différences en ce qui concerne le nombre et l'épaisseur des trabécules, la différence est, en revanche, significative pour la den- sité corticale et l'épaisseur corticale en faveur des femmes préménopausées (respectivement, p < 0,01 et p = 0,21 au niveau radial, et p < 0,001 et p = 0,03 au niveau tibial). La seconde évaluation a comparé les femmes en pr éméno- pause aux femmes ostéoporotiques ménopausées. Il en ressort que tous les voyants sont au rouge en défaveur de ces dernières, et de manière significative, quel que soit le site, tant pour les paramètres corticaux que trabéculaires. La troisième comparaison menée entre les deux groupes de femmes ménopausées (non ostéoporotiques versus ostéoporotiques) montre l'absence de différence au niveau cortical. En revanche, les différences sont statistiquement significatives aux deux sites et pour tous les paramètres trabéculaires, et en faveur de la femme ménopausée non ostéoporotique. «En conclusion, même si nous ne disposons d'aucune information sur le type de ménopause et les symptômes éventuels, il apparaît clairement, selon Maria-Belem Zanchetta, que se produit une modification différentielle |