![]() manifestations non neurologiques cliniquement significatives de la maladie. Les manifestations non neurologiques de la maladie de Gaucher comprennent un ou plusieurs des troubles suivants: anémie, après exclusion de toute autre cause telle qu'une carence en fer; thrombocytopénie; anomalies osseuses, après exclusion de toute autre cause telle qu'une carence en vitamine D; hépatomégalie ou splénomégalie (2). La tolérance est en général excellente. 10 à 15% des patients développent des anticorps contre l'enzyme, mais seule une mi- norité présente une réaction allergique significative, nécessitant alors une corticothérapie courte. sous traitement substitutif par imiglucérase, une amélioration clinique nette apparaît après 3 à 6 mois; elle est visible sur l'asthénie, les douleurs abdominales, les crises douloureuses osseuses, la splénomégalie et l'hépato- mégalie. Les anomalies biologiques se corrigent partiellement après 6 à 12 mois de traitement (hémoglobine, plaquettes, bilan hépatique, chitotriosidase, ferritine, immunoglobulines poly- clonales et déficits en facteurs de la coagulation). une réponse radiologique sur les anomalies osseuses semble survenir après 3 à 4 ans de traitement. L'hypertension portale et l'hyperten- sion artérielle pulmonaire semblent être peu améliorées par les perfusions d'enzyme. L'interruption du traitement se traduit en général par une recrudescence des signes cliniques, souvent précédée d'une aggravation des marqueurs biologiques (hémoglobine, plaquettes, eca, chitotriosidase, ferritine). excès dans la maladie de Gaucher avec du miglustat, un inhibiteur de la glucosylcéramide synthétase. son efficacité est réelle sur le volume du foie et de la rate ainsi que sur la chitotriosidase. cependant, son efficacité sur les paramètres hématologiques est plus discrète et peu de données sont disponibles au niveau osseux. Le traitement enzymatique substitutif semble supérieur en termes d'efficacité (et aussi de tolérance) au traitement de réduction de substrat. celui-ci doit donc être réservé à une indication de deuxième intention, lorsque l'imiglucérase n'est plus acceptée. cations hématologiques sont au premier plan: hypersplénisme, syndrome hémorragique, splénomégalie très volumineuse et par l'enzyme substitutive permet le plus souvent d'éviter la splé- nectomie. en outre, la splénectomie augmenterait les complica- tions osseuses. Les douleurs les plus fréquentes sont osseuses et nécessitent le plus souvent une immobilisation et l'utilisation d'antalgiques de niveau i et ii, voire de morphiniques. Les bis- phosphonates peuvent être proposés pour prévenir les complica- tions osseuses. La chirurgie orthopédique est nécessaire lors des complications osseuses: ostéonécrose, atteintes rachidiennes, fractures pathologiques. La transplantation hépatique peut être proposée chez les patients présentant une atteinte hépatique sévère avec évolution fibrosante et insuffisance hépatocellulaire. conclusion que: - la sécurité et l'efficacité de l'imiglucérase est démontrée depuis patients, avec un très faible taux de séroconversion (3); chez la femme; osseuse (6); - la durée de perfusion recommandée est de 1 à 2 heures et possible. 1. bilan clinique exhaustif. Dès lors que la réponse de chaque patient concernant l'ensemble des manifestations cliniques observées est clairement établie, la posologie et la fréquence d'administration peuvent être ajustées afin de maintenir les paramètres cliniques optimaux déjà atteints ou d'améliorer ceux qui n'auraient pas encore été normalisés. Divers schémas posologiques ont prouvé depuis plus de 15 ans leur efficacité dans le traitement d'une partie ou de l'ensemble des manifestations non neurologiques de la maladie. une posologie initiale de 60u/kg de poids corporel toutes les 2 semaines a permis d'améliorer les paramètres hématologiques et viscéraux en 6 mois de traitement, et la poursuite du traitement a interrompu la progression de la maladie osseuse, voire entraîné son amélioration. L'administration de doses de l'ordre de 15u/kg de poids corporel toutes les 2 semaines a permis d'améliorer les paramètres hématologiques et de réduire l'hypertrophie des organes mais n'a pas modifié les paramètres osseux. La fréquence habituelle d'administration est d'une perfusion toutes les 2 semaines (c'est en effet pour ce schéma d'administration que l'on dispose du plus grand nombre d'informations) mais néanmoins, une réduction de fréquence (1 fois par mois) peut survenir chez des patients dont la stabilité a été confirmée sur le long terme et moyennant un suivi médical. le dosage enzymatique vité de la bêta-glucocérébrosidase leucocytaire qui permet de poser le diagnostic de maladie de Gaucher. Les valeurs habituelles de l'activité enzy- matique chez les patients atteints de la maladie de Gaucher varient entre 10 et 30% de la valeur normale. Par ailleurs, la recherche des mutations les plus fréquentes se fait par une technique d'am- plification en chaîne (Polymerase Chain Reaction). L'absence de mutation retrouvée ne doit cepen- dant pas faire écarter le diagnostic. Dans la mala- die de Gaucher, plus de 200 mutations de ce gène ont été décrites, avec des fréquences différentes. transformé par l'introduction du traitement substitutif administré par perfusions intraveineuses de bêta-glucocérébrosidase remplaçant l'enzyme intrinsèque déficiente, reste actuellement le traitement de référence et doit être proposé en première intention (voir encadré). Les indications actuelles sont limitées au traitement enzymatique substitutif au long cours chez des patients ayant un diagnostic confirmé de maladie de Gaucher non neuronopathique déficit en une enzyme Iysosomale, la bêta-glucocérébrosidase. Ce déficit engendre des dépôts de glucosylcéramide dans les macrophages des cellules hépatiques, spléniques et médullaires. Trois formes la caractérisent et le diagnostic formel est établi par le dosage de l'activité de la bêta-glucocérébrosidase dans les leucocytes circulants. Avec un recul de plus de 15 ans sur plus de 5.000 patients traités de par le monde, le traitement par enzyme de remplacement permet d'améliorer les anomalies hématologiques, l'hépato-splénomégalie et la qualité de vie en quelques mois. L'amélioration des anomalies osseuses est habituellement observée après 3-4 années de traitement, certaines anomalies restant cependant irréversibles. Résumé d'un récent article de revue (1). - cytolyse est rare; fonctionnel; les complications; squelette; lombaire et au col fémoral; (fibrose pulmonaire, syndrome restrictif secondaire aux déformations du rachis, hypertension artérielle pulmonaire) ou plus rarement cardiaque (infiltration interstitielle du myocarde ou péricardique, calcifications valvulaires rapportées essentiellement dans le type 3). nourrisson de 3 à 6 mois (parfois, in utero) par une atteinte systémique avec hépatosplénomégalie et un syndrome neurologique précoce et sévère. Le décès survient le plus souvent avant l'âge de 2 ans. Le traitement semble inefficace sur les troubles neurologiques. ont une atteinte systémique modérée et une ophtalmoplégie associée pour seul symptôme neurologique. Pour les formes plus sévères, les signes neurologiques rencontrés sont variables. |