![]() du squelette. L'IRM est le premier choix pour détecter les atteintes osseuses, et pour quantifier et suivre l'atteinte médullaire. Le diagnostic par IRM se fera de préférence dans des centres familiarisés avec cette technique. L'ostéodensitométrie apprécie quant à elle l'importance de l'ostéopénie ou de l'ostéoporose. L'âge de début des symptômes est très variable et les douleurs aiguës, hyper- algiques lors d'un infarctus osseux, ou chroniques, siègent le plus souvent sur les os longs des membres inférieurs (Figure 2), les vertèbres et le bassin. aspécifiques et parfois très peu manifestes... particulièrement attentif lorsque les symptômes ne col- lent pas avec la pathologie sous-jacente suspectée, ou lorsque qu'ils se répètent de manière inexpliquée ou sous une forme inhabituelle, ou encore en présence d'une avasculaires, les infarctus osseux sans cause typique, les fractures atypiques, les douleurs osseuses avec déforma- tions inexpliquées à l'imagerie, ou une ostéoporose avec thrombocytopénie inexpliquée, anémie ou pancytopénie sont autant d'indications à un diagnostic approfondi. Je considère cependant l'hépatosplénomégalie comme un signe cardinal. d'une activité enzymatique déficitaire de la glucocérébro- sidase (< 20-25%). Cette mesure doit être réalisée dans un laboratoire spécialisé sur le sang du patient ou dans le cadre d'un diagnostic prénatal, sur leucocytes totaux. En cas de discordance entre la clinique et la biologie (car les formes frustres sont parfois difficiles à diagnostiquer), il est nécessaire de réaliser une biopsie de peau pour culture de fibroblastes sur lesquels sera vérifiée l'activité de la |