sous-types mucineux et à cellules claires sont également étudiés de manière séparée, le premier selon 4 bras (car- boplatine + paclitaxel et oxalipaltine + capecitabine, les deux avec ou sans bevacizumab), le second comparant le traitement classique à l'association cisplatine + irinotecan. Enfin, toutes ces études doivent être mises en parallèle avec le constat récent que la chimiothérapie de seconde ligne assure une meilleure survie lorsqu'elle est mise en route sur base symptomatique plutôt que sur simple constatation d'une augmentation du CA125 (16). conclut Andreas du Bois. céreuses (17), l'angiogenèse a le VEGF pour médiateur central. Surexprimé dans de nombreuses tumeurs avec des implications pronostiques marquées, ce facteur de croissance est logiquement devenu une cible d'autant plus intéressante que son inhibition assure une régression tumorale sur modèles animaux (18). Ce VEGF, ainsi que son récepteur sont particulièrement exprimés dans les tissus ovariens cancéreux (19), 97% des tumeurs ovariennes sur- exprimant par ailleurs le ligand du VEGF, permettant ainsi à ce facteur de croissance d'augmenter la perméabilité des (20). ce contexte que les études pivot citées plus haut (13, 14) ont été réalisées. Mais ces traitements ont une limite car le processus angiogénique comporte de multiples étapes ( tout si l'on sait que le FGF est également surexprimé dans le cancer de l'ovaire (23). Le sorafenib et le sunitinib, qui agissent sur le VEGF et le PDGF, ont été testés dans des études de phase II dans cette indication, avec des résultats mitigés en termes de réponse, mais une bonne stabilisa- tion de la tumeur (24), tandis que le cediranib en mono- thérapie montre un taux de 30% environ à 16 semaines dans le cancer de l'ovaire récurrent (25), mais au prix d'une toxicité telle que la majorité des patientes a dû observer une réduction de dose. profil de sécurité, du moins en monothérapie (26), car son association avec le carboplatine et le paclitaxel a généré des complications majeures à type de perforation (27). «Dans cette mesure, c'est peut-être en maintenance qu'il trouvera sa place», poursuit-elle. sance (28), est également prometteur, dans la mesure où 14,3% des patientes n'ont toujours pas récidivé après 36 semaines (5,0% sous placebo) tout en ayant un profil de tolérance acceptable (29). VEGFR2 et MET pour un taux de réponse acceptable, qu'il y ait ou non résistance au platine, et avec une tolérance correcte (30). «Cependant, le gros inconvénient de ces molécules mul- ticible est le risque d'augmenter les complications dans d'autres territoires que la cible et de rendre très difficiles les combinaisons.» genèse en neutralisant l'interaction entre le récepteur tie2 et les angiopoïétines 1 et 2. Il a été étudié en combinaison avec le paclitaxel hebdomadaire à deux doses différentes en cas de cancer de l'ovaire récurrent avec un résultat intéressant en survie sans progression et un bon profil de tolérance, à l'exception d'oedèmes périphériques aux doses les plus élevées (31). tRiNOVA-1 (en récurrence) et |