ment un épithélium mucineux focal. Par rapport aux tumeurs séreuses invasives, les corps psammeux sont moins fréquents et les zones de nécroses ou saigne- ments, inexistants. Aucune invasion stromale n'a lieu et il convient de distinguer l'invagination de l'épithé- lium d'un véritable développement invasif (14, 15). rition de cellules isolées au cytoplasme éosinophile dans le stroma et d'autre part, l'infiltration par des groupes de cel- lules, parfois papillaires, avec un stroma desmoplastique in- duit. La surface totale de la micro-invasion ne peut pas dé- passer 10mm comme un facteur pronostique défavorable. Toutefois, une revue de la littérature a démontré que la présence d'une invasion du stroma jusqu'à 3mm n'a aucun impact néga- tif sur la survie (16). Seidman et al. (16) ont rapporté une survie de 100% chez 94 patientes, avec une micro-invasion bien documentée après 6,7 ans de suivi. sence d'un schéma de développement micropapil- laire (architecture) de minimum 5mm de diamètre semble associée à celle d'implants péritonéaux inva- sifs, un comportement biologique plus agressif et un pronostic moins favorable (16). nage étendu et adéquat lors de l'examen pathologique pour ne pas manquer les éventuelles zones de déve- loppement micropapillaire et de micro-invasion (16). - Environ 67% des cas sont au stade I. Le pronostic de dépasse les 97%. l'épiploon, voire des ganglions lymphatiques rétropé- ritonéaux. Il est important de savoir que la distinction entre une tumeur borderline séreuse et un carcinome invasif séreux repose sur la manifestation d'un déve- loppement invasif dans la tumeur primaire et non dans les implants séreux. pique, il convient de distinguer les implants invasifs et non invasifs. Le pronostic des implants non inva- sifs est favorable, et on a décrit des cas de régression spontanée après résection de la tumeur primaire. Le pronostic est moins favorable en présence d'implants extra-ovariens invasifs. Suivant le caractère invasif de ces implants extra-ovariens, la survie à 10 ans au stade III varie entre 0 et 50% (13). stadification chirurgicale formelle. des inclusions mésothéliales épithéliales et une endo- salpingiose (en raison d'une différenciation müllé- rienne). L'endosalpingiose est un phénomène bénin où de petites structures rondes, parfois papillaires, sont délimitées par un épithélium tubaire au niveau du péritoine ou des ganglions rétropéritonéaux. Plusieurs biopsies des implants extra-ovariens sont donc néces- saires pour poser un diagnostic pathologique correct (14, 15) ( tumeurs mucineuses de l'ovaire (1, 6, 13). cavité lisse et un contenu mucineux, éventuellement ovariennes (selon l'OMS, 2003) (28). - Cystadénome papillaire - Tumeur papillaire de surface - Adénofibrome et cystadénofibrome Mucineuses - type intestinal - type endocervical Endométrioïdes - Tumeur kystique - Adénofibrome, cystadénofibrome Cellules claires - Tumeur kystique - Adénofibrome, cystadénofibrome Tumeurs transitionnelles - Tumeur de Brenner borderline - Variante proliférante Tumeur épithéliale mixte |