rapie post-opératoire n'est que rarement testée dans le cadre d'un protocole d'étude. les tumeurs ovariennes invasives (1, 10). La classification pathologique s'effectue conformément aux critères FIGO 1988 ( contrairement aux tumeurs invasives de l'ovaire (1, 10, 18, 19). En outre, les tumeurs borderline se manifestent dans 1/3 des cas chez des femmes de moins de 40 ans qui, souvent, souhaitent des enfants. une procédure sûre, moyennant une stadification chirur- gicale correcte. Une omentectomie est nécessaire, surtout en cas de tumeurs séreuses, vu que 50% des récidives se produisent au niveau de l'épiploon restant (1, 10, 20). En cas de tumeurs mucineuses, une appendicectomie est né- cessaire, car dans 8 à 10% des cas, une tumeur de l'appen- dice primaire additionnelle peut être présente. Concernant les tumeurs séreuses, le risque de bilatéralité s'élève à 40%. Toutefois, l'avantage d'une biopsie «à l'aveugle» de l'ovaire controlatéral normal du point de vue macroscopique est remis en question. Très peu de tumeurs microscopiques ont été décrites en cas d'ovaire macroscopiquement nor- mal. La plupart du temps, une biopsie à l'aveugle ne livre que peu d'informations sur les risques de récidive et aug- mente le risque d'adhérences péri-ovariennes chez des patientes qui souhaitent des enfants (1, 10). Une chirurgie conservatrice de fertilité peut également être réalisée chez des patientes présentant des tumeurs borderline séreuses bilatérales, si une kystectomie est possible. Dans ce cas, le risque de récidive locale est toutefois plus élevé et dépend des contours de la résection. Les patientes doivent en être informées et un suivi clinique et échographique strict de longue durée est indiqué. Une récidive locale n'implique pas un pronostic moins bon si le diagnostic est posé à temps (1, 10, 20) ( la présence de végétations externes au stade i n'est pas aussi claire pour les tumeurs borderline que pour les tu- meurs invasives. En cas de tumeurs borderline mucineuses de l'ovaire, la présence d'implants tumoraux extra-ovariens ou de métastases des ganglions lymphatiques a rarement été décrite. Des implants extrapéritonéaux sont présents dans seulement 10 à 15% des cas de tumeurs borderline sé- reuses (18, 19). Leur ablation est nécessaire pour un bon diagnostic pathologique. L'incidence des métastases ganglionnaires en cas de tu- meurs séreuses varie entre 12 et 15%. Le risque est élevé pourquoi une lymphadénectomie doit être envisagée en cas de tumeurs avec schéma de développement micropa- pillaire ou en présence d'implants invasifs. Un diagnostic différentiel entre des métastases ganglionnaires et une endosalpingiose est également nécessaire. On a également décrit des cas de grossesses réussies après une chirurgie conservatrice de la fertilité en présence d'implants péritonéaux (stades II-III). Aucun argument convaincant ne laisse penser qu'un traitement de fertilité médicamenteux chez des patientes atteintes de tumeurs borderline entraîne un plus mauvais pronostic ou une augmentation du risque de récidive (après une chirurgie conservatrice de la fertilité) (21). scopique peut s'accompagner d'un risque plus élevé de récidives péritonéales. Le risque accru de réintervention et de dissémination, ainsi que l'exploration incomplète du bas-ventre et du mésentère, plaident en faveur de la laparotomie (22). après coup, surtout chez des patientes jeunes qui ont subi une chirurgie en raison d'une masse ovarienne per- sistante. Plusieurs études ont souligné l'importance de la restadification. Une augmentation du grade a lieu dans non métastasée. |