tostérone chez la femme est incontestablement la persis- tance d'une faible libido avec impact majeur sur la qualité de vie», rappelle Susan Davis (Univ. Monash, Melbourne) tout en signalant que les conséquences du trouble de désir sexuel hypoactif sont au moins aussi importantes que celles du diabète ou des lombalgies (26). plus d'activité sexuelle ni d'attentes bien spécifiques. Fort heureusement, des études randomisées de qualité ont pu montrer l'intérêt de la supplémentation en testostérone chez les femmes post-ménopausées chirurgicalement et sous estrogènes, chez les femmes ménopausées naturel- lement et sous estroprogestatifs, chez les femmes post- ménopausées sans substitution hormonale (Figure 2) (27), et chez les femmes en préménopause... (28)» sont assez vastes si on veut bien se rappeler la relation di- recte entre taux de testostérone et d'androstènedione avec l'importance de l'atrophie vaginale (29). Et cette atrophie est améliorée par un traitement par testostérone intrava- ginale qui améliore et la cytologie vaginale ( tive, l'intégrité osseuse, la masse musculaire, la fonction cardiovasculaire et la cognition...» La testostérone est en effet essentielle pour le développement folliculaire (31) et est susceptible d'améliorer le taux de réussite après fé- condation femmes dont le taux de testostérone est bas (33), et que ce sont les femmes au plus haut taux de testostérone qui ont en post-ménopause la DMO la plus élevée (34), on sait aussi que l'administration de testostérone augmente cette DMO en post-ménopause (35). téique musculaire chez la femme (36) et augmente la masse maigre (37) tout en réduisant le pourcentage de masse grasse en post-ménopause (38). Enfin, sur le plan cardiaque, la production endogène de testostérone est associée à une meilleure fonction endothéliale en post- ménopause (39), ce qui semble confirmé par le constat d'une relation inverse entre taux de testostérone et risque cardiovasculaire ( intranasale agit en tant que vasodilatateur (41), la tes- tostérone exogène améliorant également le flux artériel brachial (42) ainsi que la tolérance à l'exercice et la force musculaire (43)». moire visuelle et verbale (44) et l'apprentissage de tâches complexes (45). par quintiles de testostéronémie totale (A) ou biodisponible (B). et atrophiques. B: après traitement: cellules squameuses superficielles et intermédiaires accomplies. |