2. Département d'oncologie médicale générale, Multidisciplinair Borst Centrum, UZ Leuven 3. Département de gynécologie, Multidisciplinair Borst Centrum, UZ Leuven nombre de survivantes n'ont fait qu'augmenter suite à une amélioration du programme de dépistage, à de nouvelles méthodes de traitement et à une augmentation de l'espé- rance de vie générale. Par conséquent, la gestion des effets indésirables à long terme gagne également en intérêt. (létrozole, anastrozole et exémestane) sont de plus en plus prescrits dans le traitement adjuvant et au stade métas- tatique du cancer du sein exprimant les récepteurs aux estrogènes chez les femmes ménopausées. Les inhibiteurs de l'aromatase empêchent la transformation périphérique d'androgènes en estrogènes via une inhibition réversible ou irréversible de l'enzyme aromatase. Le résultat est une diminution significative des niveaux d'estrogènes circulants et tissulaires. Différentes études ont montré une augmentation de la survie sans maladie et un pro- fil d'effets indésirables plus favorable avec les inhibiteurs de l'aromatase par rapport au tamoxifène, un modulateur sélectif des récepteurs estrogéniques. Etant donné les ef- fets estrogéniques partiels du tamoxifène, ce dernier est associé à un risque plus élevé de cancer de l'endomètre d'inhibiteurs de l'aromatase (1). le développement du syndrome musculo-squelettique lié aux inhibiteurs de l'aromatase (AIMSS - une arthralgie, une myalgie, le syndrome du canal carpien, des raideurs et des paresthésies. Les inhibiteurs de l'aro- matase peuvent occasionner de nouvelles plaintes articu- laires, mais conduisent également à une exacerbation de plaintes existantes. Les symptômes se manifestent princi- palement durant les deux premières années de traitement, avec un pic à six mois (2). Les patientes ont l'impression de vieillir subitement, les principales plaintes signalées étant des raideurs matinales et des doigts douloureux et raides (doigt à ressort, flexion et extension limitées des doigts, difficultés à ouvrir des bocaux) ( de préhension était jusqu'à trois fois plus marquée chez les utilisatrices d'inhibiteurs de l'aromatase que chez les patientes sous tamoxifène après un traitement de 6 mois (3, 4). dans le traitement adjuvant et au stade métastatique du cancer du sein exprimant les récepteurs aux estrogènes chez les femmes ménopausées. La plupart des femmes vainquent ainsi leur cancer du sein, ce qui accroît l'importance de la fort aux manifestations de la ménopause, telles que bouffées de chaleur, atrophie urogénitale et perte de densité osseuse et des fonctions cognitives. Jusqu'à la moitié des patientes développent aussi l'AIMSS (syndrome musculo-squelettique lié aux inhibiteurs de l'aromatase), qui comporte notamment une arthralgie, une myalgie, des raideurs et le SCC (syndrome du canal carpien). Il s'agit également d'un phénomène typique de la ménopause, qui est renforcé par l'utilisation d'inhibiteurs de l'aromatase. Les mécanismes sous-jacents responsables de l'AIMSS demeurent toutefois inconnus, si bien que le traitement est essentiellement symptomatique et souvent sous-optimal. Un suivi continu des effets indésirables, ainsi qu'une bonne éducation de la patiente, sont des points cruciaux pour une bonne observance thérapeutique. |