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GUNAIKEIA
VOL 14 N°6
2009
G1557F
Des fi lles et jeunes femmes belges âgées de 16 à 20 ans vaccinées
avec Gardasil
®
, vaccin quadrivalent contre le papillomavirus
humain (HPV) 6,11,16,18, présentaient sur base d'une analyse*
des prescriptions pour une thérapie médicamenteuse locale
des verrues génitales, une incidence calculée signifi cativement
réduite de verrues génitales par rapport aux fi lles et femmes
qui n'avaient pas été vaccinées contre le HPV ou vaccinées avec
un vaccin bivalent qui n'est pas indiqué pour la prévention des
verrues génitales dues à des types HPV spécifi ques.
Les marqueurs d'impact précoce et des avantages précoces de
la vaccination contre le HPV avec Gardasil
®
deviennent visibles
en Belgique et en Europe. Des résultats d'analyses d'équipes
scientifi ques européennes en Allemagne et Suède qui ont
collaboré avec les systèmes de santé locaux pour étudier l'impact
de la vaccination contre le HPV sont similaires et suggèrent que
la vaccination en routine contre le HPV avec Gardasil
®
est effi cace
dans la réduction de l'incidence des verrues génitales chez les
jeunes femmes.
Les verrues génitales sont des lésions fréquentes et hautement
contagieuses de l'appareil génital. On estime que 2 à 11% de la
population sexuellement active en Europe ou aux Etats-Unis est
confrontée dans sa vie à ce diagnostic. La majorité des cas se
manifeste entre 15 et 30 ans. Près de 90% de tous les cas sont
causés par deux types du virus HPV, le type 6 et le type 11.
*Analyse des premières prescriptions pour imiquimod (thérapie immunologique pour le
traitement local des verrues génitales) chez 55.193 femmes âgées de 16 à 20 ans, dont 13.117
étaient vaccinées avec le vaccin HPV 6,11,16,18.
Huit fois moins de risques de verrues génitales pour des femmes vaccinées
avec Gardasil
®
Le Fonds des accidents
médicaux (enfi n)
opérationnel
La loi de 2010 a créé un nouveau système
de protection sociale pour le patient, et un
nouveau droit pour le patient et son entou-
rage: un droit à l'indemnisation du risque médical, sans qu'il y ait
une faute de la part du prestataire de soins. «
S'il y a faute, ce seront
les assurances qui interviendront. S'il n'y a pas de faute établie,
c'est le Fonds des accidents médicaux qui interviendra
», précise la
ministre Onkelinx.
A découvrir sur
gunaikeia.be
Traitement de consolidation
par olaparib en cas de
récidive de cancer de l'ovaire
Jonathan Ledermann (University College London)
et une équipe de recherche internationale, comp-
tant notamment dans ses rangs notre compatriote,
le professeur Ignace Vergote, ont évalué l'effi cacité
de l'olaparib en monothérapie comme traitement de
consolidation chez des femmes atteintes d'un cancer
séreux de l'ovaire de haut grade récidivant et sen-
sible au platine qui avaient réagi favorablement à
leur dernière chimiothérapie à base de platine. Sur
les 265 participantes, 136 ont
reçu un traitement à base
d'olaparib et 129 un placebo.
Les chercheurs ont constaté
une survie sans progression
signifi cativement plus longue
dans le groupe olaparib.
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