locale ou par ablation ou vaporisation au laser. En pré- sence de lésions multifocales, un traitement à base de 5-fluoro-uracile peut être envisagé. tage du cancer du vagin. - Examen clinique complet, y compris examen gynéco- - prélèvement pour cytologie cervicale; - attention particulière accordée à l'extension locale, inguinaux et supraclaviculaires; - IRM pour évaluer l'extension locale; - TEP/TDM pour évaluer l'extension régionale; - aspiration cytologique à l'aiguille fine ou micro- suspects dans la région inguino-fémorale; - Stade II: tumeur étendue au tissu sous-vaginal, mais - IVA: envahissement tumoral de la muqueuse au-delà du bassin; matière de traitement est souvent limitée. Ce dernier doit être individualisé et dépend principalement du stade et de la localisation de la lésion. La localisation anatomique et les considérations d'ordre psychosexuel jouent généralement vessie, du rectum et de l'urètre est un facteur limitatif important pour la dose d'irradiation et les marges chirur- gicales maximales pouvant être obtenues. Pour la majo- rité des patientes, la conservation d'un vagin fonctionnel constitue par ailleurs un aspect essentiel. cancer du vagin et ne peut être envisagée que dans de très rares cas. Les petits carcinomes localisés dans le tiers infé- rieur du vagin (stade I) peuvent éventuellement être trai- tés par voie chirurgicale. Dans ce cas, une hystérectomie radicale avec vaginectomie partielle et lymphadénectomie pelvienne bilatérale est réalisée (6-9). Chez les patientes atteintes d'un cancer du vagin de stade iVA ou souffrant d'une récidive centrale après avoir subi une irradiation, une exentération peut être envisagée (10). Chez les jeunes femmes, une transposition ovarienne (par coelioscopie) peut être pratiquée avant le traitement radiothérapique primaire. lection pour tous les stades du cancer du vagin (11-14). Comme indiqué dans le paragraphe précédent, une ap- proche chirurgicale peut être adoptée dans certains cas très précis. l'approche généralement privilégiée car elle permet de délivrer une dose tumorale plus élevée (12), et ce par ana- logie avec la radiothérapie primaire du cancer du col de l'utérus. Si la tumeur a un volume tel qu'il ne permet pas d'administrer une brachythérapie adéquate, l'irradiation peut être réalisée de manière entièrement externe, avec de bons résultats en termes de survie et de contrôle local. Compte tenu du drainage lymphatique du vagin, tant ce dernier que l'ensemble du petit bassin doivent être irradiés. Il est recommandé de toujours irradier aussi les territoires ganglionnaires régionaux, ainsi que l'aine si la tumeur est localisée dans le tiers inférieur du vagin/de la vulve. rus, certains éléments indiquent que la combinaison ra- diothérapie + chimiothérapie permet un meilleur contrôle local de la maladie aux stades avancés du cancer du vagin (15, 16). Différents protocoles sont utilisés. Ainsi, lorsque la plus grande partie de la tumeur se situe dans le tiers inférieur du vagin/de la vulve, on opte généralement pour un traitement semblable à celui du cancer de la vulve. En revanche, dans tous les autres cas, on préférera une approche analogue à celle du cancer du col de l'utérus. |