l'efficacité et la tolérance chez les patientes souffrant d'hémorragies idiopathiques pour les contraceptions es- troprogestatives comportant d'autres progestatifs (avec un pouvoir atrophiant important sur l'endomètre comme l'acétate de chlormadinone...), un dosage d'éthinylestra- diol à 15 ou 20µg, ou encore pour les voies d'administra- tion percutanée ou intravaginale. pilule estroprogestative quadriphasique associant du die- nogest au valérate d'estradiol avait un effet bénéfique sur les ménorragies. Cette étude randomisée, contrôlée contre placebo et réalisée en double aveugle, a montré une dimi- nution significative des ménorragies chez 64% des pa- tientes dans le groupe traité versus 7,8% dans le groupe placebo sur une période de 90 jours (25). estroprogestative sont les antécédents personnels cardio- vasculaires, thrombo-emboliques, les migraines avec aura et le diabète non contrôlé. La tolérance des estroprogesta- tifs est essentiellement métabolique et endométriale (sur- venue de spottings) (26). Ainsi, la contraception estroprogestative dans le traite- ment des hémorragies idiopathiques est à réserver aux patientes avec souhait contraceptif, avec ou sans dysmé- norrhée, et en l'absence de contre-indications. et sulfate de baryum) et d'un réservoir contenant 52mg de lévonorgestrel, un progestatif de 2 par 24 heures au niveau de la cavité utérine pendant 5 ans. La modification du profil de saignement sous SIUl est liée en partie à une action directe du lévonorgestrel sur les vaisseaux endométriaux. Cette action est rapide (ob- servable dès les premiers mois), durable dans le temps et expliquée par la modification du nombre, de la surface, de la densité et de la maturation des vaisseaux endométriaux (27). Cette modification du profil de saignement s'exprime par l'installation progressive d'une oligo-aménorrhée avec un taux d'aménorrhée estimé à 18,9% à 1 an et à 73,3% à 4 ans de la pose (28). idiopathiques a été prouvée par plusieurs essais cliniques, avec une diminution des saignements estimée entre 74 et 97% et l'obtention d'une aménorrhée à 1 an de la pose estimée entre 35% et 60% (29). L'efficacité du SIUl est supérieure à celle des progestatifs (norethistérone 20 jours sur 28) (30) et des AINS (acide méfénamique) (30), avec une meilleure tolérance que les autres traitements médicamenteux, permettant un recours moins fréquent au traitement chirurgical (31). été prouvée chez les patientes souffrant de troubles de la coagulation et en échec de traitement médicamenteux (par contraception estroprogestative, antifibrinolytiques ou desmopressine) (32). La réduction du volume mens- truel avec un SIUl est supérieure à celle obtenue sous AINS (33), mais reste néanmoins inférieure à celle obtenue par résection ou thermodestruction endométriale, avec un OR à 0,28 (IC 0,14-0,58) (30), ou encore l'hystérectomie. De plus, le SIUl a également une efficacité prouvée sur la dysménorrhée (3,9%) par rapport à l'absence de contra- ception (39,4%) dès 3 cycles d'utilisation (34). irrégulier des saignements, les mastodynies, l'aggravation d'une acné préexistante... Les douleurs abdominales, les infections génitales et les difficultés d'insertion pouvant nécessiter une dilatation cervicale sont également à men- tionner. Le taux global d'interruption prématurée du trai- tement (avant 5 ans) se situe autour de 20% à 1 an (35). Pour l'instant, le SIUl n'est pas indiqué chez les patientes nulligestes; dans un avenir proche, un «mini-SIUl» devrait être disponible pour ces dernières. Ainsi, pour les patientes ayant un souhait contraceptif et souffrant d'hémorragies idiopathiques, le SIUl est le trai- tement médical devant être proposé en première intention du fait de son rapport efficacité-tolérance favorable. une aménorrhée par hypogonadisme hypogonadotrope. Cet hypogonadisme est réversible en 4 à 12 semaines selon la posologie suivante: triptoreline 3 et 11,25mg; leu- proreline 3,75mg. La mauvaise tolérance des analogues (hypo-estrogénie profonde responsable de bouffées vasomotrices, de sé- cheresse cutanéo-muqueuse, d'asthénie...) et le retentis- sement négatif sur la masse osseuse en cas de traitement prolongé restreignent leur utilisation. Ainsi, les analogues de la GnRH ne sont utilisés, dans le traitement des hémorragies idiopathiques, qu'en période préopératoire (avant résection endométriale notamment), hors AMM, dans un but de préparation (action bénéfique sur la difficulté du geste opératoire et sur la durée opéra- toire) (36) et également dans le but de corriger une anémie préopératoire. ayant des effets anti-estrogéniques, anti-progestatifs et androgéniques. Par son pouvoir anti-gonadotrope et son interaction avec les récepteurs endométriaux aux estro- gènes et à la progestérone, le danazol réduit les méno- métrorragies. L'efficacité du danazol dans cette indication (hors AMM) a été démontrée comme supérieure à celle des |