![]() dénommé «How are you?» pour les patients diagnostiqués comme étant dépressifs. Il s'agit d'un ensemble d'outils de communication et de suivi destiné à créer un dialogue constructif et une relation de confiance entre le professionnel de la santé et son patient. Ces outils peuvent être utilisés: pour encourager le dialogue avec le patient et pour sélectionner les thèmes qui présentent un intérêt pour le patient; des notes (par exemple son humeur) et se préparer pour la prochaine consultation. Smartphone, un journal du patient et un chevalet pour les médecins. avoir une meilleure compréhension de ses symptômes, mieux identifier ses comportements et établir des liens entre ses pensées ainsi que ses sentiments, d'une part, et les événements spécifiques dans sa vie, d'autre part. L'application est gratuite et téléchargeable sur http://www.howareyouapp.be/fr est invité à, d'une part, noter ses objectifs, comment les atteindre et comment se récompenser ensuite et, d'autre part, à indiquer son humeur et son état d'esprit chaque jour (pas du tout déprimé, entre les deux, légèrement déprimé, modérément déprimé, clairement déprimé, très déprimé, extrêmement déprimé) dans une grille mensuelle ainsi que les événements positifs (ex: s'est encourage ainsi le patient à exprimer par écrit ses pensées et son état d'esprit et à réfléchir sur la manière dont la dépression affecte sa vie. Ce journal de bord aide en fait le patient à mieux expliquer à son médecin comment il se sent, à noter l'évolution de son moral et à effectuer indirectement le suivi de son programme thérapeutique. Par conséquent, il aide le médecin à mieux comprendre en quoi l'état dépressif affecte son patient, pour lui donner le soutien et le traitement qui lui conviennent le mieux. de la santé. Celui-ci aborde différents aspects essentiels diagnostiques et thérapeutiques dans la prise en charge d'un patient dépressif et fournit différentes pistes sur quelques thèmes à aborder afin d'encourager le dialogue. vailleurs indépendants consacreraient en moyenne 15,7 heures par semaine à gérer de l'administratif. Un temps de travail estimé à environ 3,15 heures par jour d'une semaine de cinq jours! secteurs confondus travaillerait 58,7 heures par semaine ou 11,74 heures par jour d'une semaine de cinq jours. «Concrète- ment, un indépendant consacre donc un quart de son temps de travail à l'administratif. Quand on songe que beaucoup de pape- rasse n'est pas nécessaire ou peut se faire plus rapidement et plus simplement via le numérique, ces plus de trois heures sont une pure perte de temps et d'argent», déplore l'administrateur délé- gué de l'Unizo, Karel Van Eetvelt. En plus, il faut évaluer ce tra- vail administratif à la hausse puisque que, heureusement, de nombreux indépendants sous-traitent une bonne partie de la ges- tion de leur administration à du personnel qualifié. De nombreux médecins partagent ce sentiment de surcharge tants du corps médical tant spécialistes que généralistes nous les avons entendus pester contre la complexité administrative et pointer du doigt la lenteur de l'informatisation médicale. Nom- breux sont ceux qui espèrent un véritable bond en avant informa- tique qui permettrait de soulager le médecin d'une série de tâches via l'e-prescription de médicaments, d'examens... et la circulation sécurisée des données médicales. paperasse et juge que «tous les formulaires doubles ou superflus doivent passer à la trappe». Et de demander aux autorités de s'accor- der entre elles pour éviter à l'indépendant de devoir à chaque fois fournir les mêmes données. Espérons que ce message soit entendu par les responsables de l'Inami, du SPF Santé publique, de l'admi- nistration fiscale... Les médecins ne devraient-ils pas leur envoyer une circulaire pour une fois bien utile en ce sens? 3/459 |