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l
Neurone
·
Vol 18
·
N°8
·
2013
(6). Ainsi, certains gestes et comporte-
ments expriment ce qu'ils ne peuvent
faire par la parole. Les conduites pertur-
batrices et violentes, les difficultés
d'apprentissage, l'énurésie, l'encoprésie,
l'hyperactivité, les comportements sexua-
lisés... expriment ainsi la souffrance, de
même que d'autres symptômes moins vi-
sibles mais non moins graves: angoisses,
dépression, inhibition affective, isolement
social. Il faut alors se méfier d'autres mal-
traitances, telles que judiciaire ou éduca-
tive, lorsque les professionnels chargés de
leur prise en charge les réduisent à un
diagnostic psychiatrique.
A l'inverse, la bientraitance est un sys-
tème sensoriel, biologique, affectif et
social où baigne l'enfant: l'écologie
familiale qui entoure et «tutore» le déve-
loppement de l'enfant, vient de nos
structures sociales, de nos lois, de nos
croyances et de nos comportements.
L'altération d'un seul rouage altère
l'équilibre du système, comme par
exemple l'incompétence parentale par
excès de répression, excès de permissi-
vité, ou encore négligence (7).
La résistance non violente
L'exposé de Haim Omer, professeur de
psychologie à Tel Aviv, concernant la
résistance non violente, est très im-
pressionnant. Cet orateur en rappelle
l'éthique ainsi que les principes fonda-
mentaux avec une vue nouvelle sur l'au-
torité (8). Sa méthode de réaction non
violente est basée sur la présence phy-
sique la plus évidente possible, voire par
coups de téléphone ou courriers répéti-
tifs. Il existe bien sûr un danger de l'esca-
lade mais pour éviter celle-ci, il amène
un nouveau concept de l'autorité qui ne
vise pas à vaincre mais à persister. Il de-
mande de mettre en avant l'exemple des
parents plutôt que d'inculquer le
contrôle de soi aux enfants, l'importance
d'une décision collégiale dans un
contexte de réseau de soutien (école,
autre thérapeute...) et la transpa-
rence dans les communications. Il
valorise la patience et une réaction
lente tout en utilisant par exemple
le proverbe modifié «battre le fer
tant qu'il est froid»! Toute son
expérience et cette nouvelle mé-
thode sont colligées dans son
livre (8).
La composante juridique
Enfin, Maître Th. Moreau, profes-
seur à l'UCL, expose l'évolution
de la loi concernant les mineurs.
La nouvelle loi permet à l'avocat
de jouer un rôle de défenseur
sans être ni éducateur, ni soi-
gnant, mais en étant le porte-
parole du jeune après l'avoir
beaucoup écouté. Enfin, c'est
aussi son rôle de poser au ma-
gistrat les questions qui dé-
rangent afin de provoquer une saine
réflexion sur les mesures à prendre pour
guider le jeune sur son chemin qui restera
malheureusement toujours assez incer-
tain en raison généralement de la pré-
carité de ces enfants et des facteurs d'en-
vironnement difficilement contrôlables.
Divers ateliers ont été aussi consacrés à
l'interface psychiatrie/justice, laissant
beaucoup la parole à l'assistance. Les
difficultés à travailler ensemble, ou du
moins sur une même voie, ont pu être
exprimées, en essayant de tracer des
pistes pour une meilleure collaboration.
Conclusions
Ce congrès fort intéressant a donc per-
mis des échanges entre le monde de la
justice et le monde de l'aide psycholo-
gique à l'enfance, ce qui est fondamen-
tal pour améliorer les prises en charge.
L'avenir s'oriente manifestement vers
une meilleure compréhension de ces
deux pôles, grâce à diverses initiatives,
par exemple de formation des juristes à
des éléments de base de santé mentale,
formation existante en France et démar-
rant en Belgique grâce entre autres à
l'initiative de L. Servais.
La suite dans deux ans, car ce congrès
reste bisannuel.
Références
1.
Garcia-Segura LM. Hormones and Brain plasticity.
Oxford Press University 2009;170-1.
2.
Joels M. Functional actions of corticosteroids in the
hippocampus. Eur J Pharmacol 83(2-3):312-21.
3.
Fu W, Sood S, Hedges DW. Hippocampal volume
deficits associated with exposure to psychological
trauma and posttraumatic disorder in adults: a meta-
analysis. Progress in Neuropsychopharmacology and
Biological Psychiatry 2010;34(7):1181-8.
4.
Bustany P. Neurobiologie de la resilience. Dans
`Résilience: Connaissances de base' sous la direction de
B Cyrulnik et G Jorland, Eds Odile Jacob, Paris, 2012.
5.
Barudy J, Dantagnan M. De la bientraitance infantile:
compétences parentales et résilience. Eds Fabert, Paris,
2007.
6.
Barudy J. La douleur invisible de l'enfant. Approche
écosystémique de l'enfance. Eds Erès, Toulouse, 2007.
7.
Cyrulnik B. Postface dans Barudy J, Dantagnan M. De la
bientraitance infantile: compétences parentales et
résilience. Eds Fabert, Paris, 2007.
8.
Omer H. La résistance non violente: une nouvelle
approche des enfants violents et auto-destructeurs. Eds
De Boeck, Bruxelles, 2008.
La résistance non violente: une nouv
elle approche
des enfants violents et autodestructeurs,
Haim Omer.
Le nouveau concept de
l'autorité, selon Haim Omer,
ne vise pas à vaincre mais
à persister.
Levetiracetam Kela
Af
Prix public
250 mg (100 compr)
32.66
500 mg (100 compr)
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LEVETIRACETAM Kela
RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT. DENOMINATION DU MEDICAMENT: Levetiracetam Kela 250mg / 500mg / 750mg / 1.000mg comprimés pelliculés. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE: Chaque comprimé pelliculé
contient 250mg / 500mg / 750mg / 1.000mg de lévétiracétam.750mg: Excipient: chaque comprimé pelliculé contient 0,013mg de jaune orangé FCF (E 110).
FORME PHARMACEUTIQUE: 250mg: Comprimé pelliculé de couleur blanche jusqu'à
presque blanche, ovale, biconvexe, avec inscription `L 64' et une barre de cassure d'un côté et égal de l'autre côté. 500mg: Comprimé pelliculé de couleur jaune, ovale biconvexe, avec inscription `L 65' et une barre de cassure d'un côté et égal
de l'autre côté. 750mg: Comprimé pelliculé de couleur rose, ovale biconvexe, avec inscription `L 66' et une barre de cassure d'un côté et égal de l'autre côté. 1.000 mg: Comprimé pelliculé de couleur blanche jusqu'à presque blanche, ovale
biconvexe, avec inscription `L 67' et une barre de cassure d'un côté et égal de l'autre côté. Le comprimé peut être divisé en deux demi-doses égales.
DONNEES CLINIQUES: Indications thérapeutiques: Lévétiracétam est indiqué en monothérapie
dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire chez l'adulte et l'adolescent à partir de 16 ans présentant une épilepsie nouvellement diagnostiquée. Lévétiracétam est indiqué en association - dans le traitement
des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire chez l'adulte, l'adolescent, l'enfant et le nourrisson à partir de 1 mois présentant une épilepsie; - dans le traitement des crises myocloniques de l'adulte et de l'adolescent à partir de
12 ans présentant une épilepsie myoclonique juvénile; - dans le traitement des crises généralisées tonico-cloniques primaires de l'adulte et de l'adolescent à partir de 12 ans présentant une épilepsie généralisée idiopathique. Posologie et mode
d'administration: Posologie: En monothérapie, pour adulte et adolescent à partir de 16 ans: La dose initiale recommandée est de 250mg 2 fois par jour. Elle doit être augmentée après 2 semaines à la dose thérapeutique de 500mg 2 fois par jour.
La dose peut être augmentée à nouveau de 250mg 2 fois par jour toutes les 2 semaines en fonction de la réponse clinique. La dose maximale est de 1.500mg 2 fois par jour. Traitement en association, pour adulte (
18 ans) et adolescent (12 à 17
ans) pesant 50kg ou plus: La dose thérapeutique initiale est de 500mg 2 fois par jour. Cette dose peut être débutée dès le premier jour de traitement. En fonction de la réponse clinique et de la tolérance, la dose quotidienne peut être augmentée
jusqu'à 1.500mg 2 fois par jour. Les augmentations et diminutions posologiques peuvent se faire par paliers de 500mg 2 fois par jour toutes les 2 à 4 semaines. Populations particulières: Sujet âgé (65 ans et plus): Un ajustement de la dose est
recommandé chez les sujets âgés présentant une altération de la fonction rénale (voir «Insuffi sance rénale» ci-après). Insuffi sance rénale: La dose quotidienne doit être adaptée individuellement d'après la fonction rénale. Pour l'adulte, utiliser
le tableau ci-dessous et ajuster la posologie comme indiqué. Il est nécessaire de calculer la clairance de la créatinine (CL
cr
) du patient en ml/min. La CL
cr
en ml/min peut être estimée à partir de la valeur de la créatinine sérique (en mg/dl), chez
l'adulte et l'adolescent de plus de 50kg selon la formule suivante:
Ensuite, la clairance de la créatinine est ajustée à la surface corporelle comme suit:
C L
c r
(ml/min)=
[140-âge (années)] x poids (kg)
72 x créatinine sérique (mg/dl)
(x 0,85 pour les femmes)
C L
c r
(ml/min)
x 1,73
C L
c r
(ml/min/1,73m
2
)=
Surface corporelle du sujet (m
2
)
Dernière version
:
03/2013
250 mg : 32.66
500 mg : 58.72
750 mg : 84.39
1000 mg : 109.48
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