![]() biologique. Progressivement, elle a totalement abandonné les autres domaines qui définissent un homme, parmi lesquels l'aspect psychologique et social, sans parler du spirituel. Dans son optique, cela semble également logique: dès que la biologie sera comprise, le reste suivra de lui-même... Cependant, combien de questions laisse-t- elle sans réponse? économiques sur la psychopathologie. A cet égard, il cite l'OMS (Organisation mon- diale de la Santé), qui a conclu en 2011 à Copenhague que l'origine des troubles mentaux est en majeure partie sociale. A une certaine époque, la psychiatrie sociale était florissante, comme en témoigne l'Institut social du Pr Trimbos. Et en ce qui concerne l'aspect psychique: auparavant, les psychiatres étaient égale- ment de véritables thérapeutes, pour la plupart d'inspiration psychanalytique; à pré- sent, ils se muent petit à petit en oiseaux rares... pline doit de toute façon être un hybride entre les sciences humaines exactes et herméneutiques? Sachant aussi qu'une certaine lâcheté prévaut dans les cercles univer- sitaires, qui fait que personne ne se profile comme «scientifique des âmes», s'oppo- sant ainsi également au culte des chiffres, de la médecine evidence-based et des études randomisées contrôlées (RCT)? Mathias Desmet (2) a démontré très récem- ment que les études randomisées contrôlées échouent à démontrer méthodologique- ment la supériorité à long terme des thérapies d'inspiration psychanalytique (Shedler) par rapport aux thérapies interpersonnelles et comportementales. Il s'agit encore d'un vide, d'une question sans réponse. J'ai un jour demandé à un de mes anciens profes- seurs, devenu émérite, pourquoi il ne transmettait plus ses précieuses connaissances au sujet de la psychiatrie phénoménologique et de la psychothérapie contextuelle à Genzyme is committed to working harder so patients can live better--because in the |