![]() symptomatologie dépressive et anxieuse. (KU Leuven) aborde les controverses sur la prescription de psychotropes chez les enfants et adolescents: les stimulants dans les pathologies des troubles par déficit de l'attention avec ou sans hyper- kinésie, les antipsychotiques, les stabili- sateurs d'humeur et les antidépresseurs. Elle insiste sur l'importance de la prévention et, d'autre part, d'évaluer la sévérité du cas avant de prescrire, et ce toujours avec un consentement informé afin d'obtenir la compliance, ce qui est plutôt rarement le cas. Elle met égale- ment en exergue la nécessité d'associer ce traitement médicamenteux avec une thérapie systémique, le traitement de l'affection de base s'il échoit, et enfin la combinaison avec d'autres prises en charge visant une approche dimension- nelle personnalisée pour aider le jeune patient à trouver des certitudes. prise en charge résidence plus près du coeur que du cerveau! Une mère africaine, citée par Jorge Barudy (3). La seconde partie du congrès est consa- crée aux prises en charge: elle est domi- née par le modèle psychotraumatique surtout ses aspects thérapeutiques thérapeute familial d'origine chilienne. Il a quitté son pays en 1973, après une expérience personnelle de prisonnier politique et des violences de cette époque. Il a créé et dirige le Centre Exil à Bruxelles, centre médico-psychosocial pour exilés ayant subi les mêmes sévices. Il a aussi développé une compétence reconnue dans son approche familiale et sociale de la maltraitance de l'enfant: négligence parentale, violence phy- le contexte écologique du temps pré- sent, marqué par une dégradation des liens communautaires pour une ten- dance égocentrique, la diffusion d'actes violents et la commercialisation de faits sexuels. Il décrit la transmission de ces agressions d'une génération à l'autre. traumatique et celui de la traumathé- rapie systémique pour enfant et adolescent, en se basant sur trois dimensions: l'enfant (fonctionnement et développement), les parents et le contexte environnemental qui né- cessite une évaluation compréhen- sive systémique, ainsi qu'un travail en réseau incluant les enseignants et la justice. Il insiste également sur la nécessité du lien thérapeu- tique, c'est-à-dire un attache- ment sécurisant, sur l'utilisation d'une méthodologie cohérente et sur la promotion d'une rési- lience corporelle et sociale (5). Il dénonce particulièrement l'adultisme: position auto-ré- férentielle empêchant cer- tains adultes de comprendre les enfants, ce qui les main- tient émotionnellement à distance. Certains facteurs les rôles abusifs, imposés notamment par la culture patriarcale, bloquent l'ac- cès aux souvenirs d'enfance et rendent difficile chiques et les problèmes de comporte- ment démontrés par les enfants et les adolescents sont souvent la conséquence de leur histoire ou «carrière» d'enfants maltraités, constituant le seul moyen dont ils disposent pour dénoncer et ré- sister à la violence des adultes. Parmi les conséquences les plus graves de la mal- traitance figurent les troubles de l'atta- chement qui provoquent la méfiance des enfants envers les adultes, avec, du moins au début, des difficultés à faire confiance et à collaborer avec les profes- sionnels qui tentent de les aider. d'enfant maltraité est l'expression de la souffrance de manière indirecte, et donc invisible pour l'entourage et les soignants s'ils n'ont pas eu de formation spécifique |