![]() Ferrand), a récemment publié une étude dans Neurology (1) concernant les méca- nismes possibles d'amélioration de la douleur chez le patient parkinsonien, après une neurostimulation du noyau sous-thalamique. Ils ont ainsi testé la réponse doulou- reuse aigüe lors de stimulations thermiques et, par ailleurs, de type mécanique, en répartissant les patients parkinsoniens selon trois bras déterminés comme suit: «DBS- on, sans dopathérapie = groupe A»; «DBS-off avec dopathérapie = groupe B»; «DBS- off, sans dopathérapie = groupe contrôle». Les 19 patients inclus avaient été placés assez récemment sous neurostimulation sous-thalamique: parmi eux, huit se plai- gnaient de douleurs en préopératoire, et un seul s'en plaignait encore après l'inter- vention. groupe contrôle concernant les douleurs de type mécanique, en augmentant le seuil douloureux à chaque fois d'environ 10%. Par contre, la douleur thermique n'est pas améliorée dans ces deux groupes. De plus, il n'y avait pas de corrélation entre l'amé- lioration de la douleur et l'amélioration des scores cliniques des signes parkinsoniens, selon l'échelle UPDRS, partie III (moteur) pour les groupes A et B, ainsi que concer- nant la partie IV (complications motrices) pour le groupe A. période «Off» pourrait être dû à d'autres voies neuronales que simplement l'amé- lioration du fonctionnement dopaminergique et des symptômes spécifiques. Une composante centrale de modulation de la perception de la douleur, surtout en cas de neurostimulation cérébrale, est plausible et mérite des recherches complémentaires. Il est également souhaitable à l'avenir de mieux identifier les sous-types de la douleur ressentie par les patients afin d'en améliorer la prise en charge. 1. mized trial. Neurology 2013;81(7):633-40. |