![]() veau de l'ARNm de KDR en corrélation avec le niveau d'ex- pression de la protéine M sont caractéristiques des cellules endothéliales progénitrices dans le MM. De plus, ils ont montré cliniquement que la réponse au thalidomide est associée à une diminution du nombre des cellules endothéliales circulantes et des cellules endothéliales progénitrices. Lors de la transition du stade de GMSI vers le MM, les cellules endothéliales progéni- trices sont souvent plus fréquemment détectées dans la moelle osseuse des patients avec un MM que chez les patients non malades ou atteints de GMSI (33). De façon intrigante, ces cel- lules endothéliales circulantes semblent partager les mêmes aberrations chromosomiques que les cellules myélomateuses, suggérant qu'elles dérivent du même type de cellules précur- seurs de tumeur ou que les cellules endothéliales circulantes sont des hybrides des plasmocytes avec les cellules endothé- liales préexistantes. d'autres cellules de la moelle osseuse participent également au processus angiogénique (Figure 2). Ces cellules myéloma- teuses s'infiltrent dans la moelle osseuse et interagissent avec les cellules environnantes pour permettre leur propre crois- sance et leur prolifération. D'autres cellules vont également sécréter différents facteurs impliqués dans le switch angiogé- nique. Wang et al. ont démontré que les cellules souches mé- senchymateuses des patients atteints de MM exprimaient plus de facteurs angiogéniques (FGF, HGF, VEGF) que les donneurs sains (34). Ils ont également démontré que les milieux condi- tionnés de ces cellules souches dérivées du MM contribuaient davantage à la prolifération, à la chimiotaxie et à la formation des tubules des HUVECs que ceux dérivés de patients sains. ler les fonctions des cellules endothéliales liées à l'angiogenèse, qu'elles soient physiologiques ou associées au développement tumoral. Les composantes inflammatoires d'un développement tumoral peuvent inclure diverses populations de leucocytes (comme par exemple des neutrophiles, des cellules dendri- tiques, des macrophages, des éosinophiles ou encore des chémokines. Les macrophages associés aux tumeurs sont un composant important pour l'infiltration inflammatoire dans les tissus malins et dérivent de monocytes recrutés par la chémo- kine MCP (monocyte chemoatractant protein). Ces macrophages associés aux tumeurs ont deux rôles contradictoires dans le développement de celles-ci. Ils peuvent tuer les cellules TNF-, IL-8), ainsi que des cytokines et des métalloprotéinases (MMP-2, MMP-7, MMP-9, MMP-12) favorisant la progression tumorale. Récemment, il a été démontré que les macrophages participaient également à la réponse angiogénique dans le MM. Ces macrophages peuvent ainsi être transformés en cellules fonctionnelles phénotypiquement similaires aux cellules endo- théliales exposées au VEGF et générer des réseaux ressem- blant aux capillaires sanguins. Ces macrophages ressemblant aux cellules endothéliales contribuent à la formation des nou- veaux vaisseaux chez les patients atteints de MM (35). niques. Les adipocytes de la moelle osseuse sont absents chez les nouveau-nés, mais leur nombre augmente avec l'âge, résul- tant en un dépôt d'adipocytes occupant jusqu'à 90% de la cavité de la moelle osseuse chez les personnes plus âgées. Etant donné que le MM est une maladie touchant principalement les per- sonnes âgées et que les cellules myélomateuses interagissent avec les cellules environnantes, les interactions entre les adipo- cytes et les cellules malignes ont été étudiées. Celles-ci ont mon- tré que les adipocytes aidaient au développement des cellules cancéreuses en affectant la prolifération, l'apoptose, la migration et l'adhésion. Il a été décrit que les adipocytes de la moelle os- seuse sécrètent des cytokines, des chémokines et des facteurs angiogéniques impliqués dans la progression du MM, comme par exemple le VEGF et le FGF-9 (36). angiogéniques angiogéniques, tels que le VEGF (37), le FGF-2 (9), les métallo- protéinases (MMPs) (9, 38), le TGF- (39) ou le HGF (40). D'autres cellules de la moelle osseuse sécrètent également des facteurs angiogéniques, comme par exemple les cytokines IL-6, IGF-1, VEGF et CXCL12/SDF1, contribuant à la croissance tu- morale et à l'angiogenèse (24). De plus, le groupe de Hose et al. (41) a montré que les plasmocytes présents dans la moelle osseuse saine exprimaient en excès des facteurs pro-angiogé- niques. Dès lors, une accumulation de plasmocytes peut déjà induire un niveau basal d'angiogenèse dans la moelle osseuse. L'activation aberrante des gènes codant pour des facteurs pro- angiogéniques et la répression des gènes codant pour les fac- teurs anti-angiogéniques induite par les cellules myélomateuses peuvent de ce fait mener à une augmentation des stimuli an- giogéniques générés par les plasmocytes, expliquant ainsi la présence de processus angiogéniques à différentes étapes de la maladie. |