![]() fonctionnement cellulaire dépend des protéines produites. Certains marqueurs sériques ont été associés à un mauvais pronostic dans le mélanome, mais peu sont employés en cli- nique. Ainsi, la lactate déshydrogénase (LDH) est corrélée à la charge tumorale et est un important facteur indépendant de pronostic chez les patients en stade IV (11). (ADN et ARN) fiques d'ADN ou d'ARN par l'emploi de séquences d'ADN et d'ARN marquées pouvant s'hybrider avec des séquences com- plémentaires présentes dans le tissu à analyser. L'HIS en fluorescence (FISH) est une technique cytogénétique détectant des anomalies dans le nombre de copies d'une sé- quence d'ADN ou des translocations chromosomiques. Son avantage est la visualisation directe sur le tissu et la corrélation entre la morphologie et les anomalies génomiques. Elle peut être réalisée sur du tissu frais ou fixé au formol. Par ailleurs, l'emploi de sondes marquées par des couleurs différentes per- met la recherche simultanée de plusieurs altérations dans un même tissu. Le nombre de spots colorés indique le nombre de copies de la séquence étudiée dans le noyau (12). taire à l'ADN d'un tissu normal de référence du même indi- vidu et met en évidence des gains ou pertes de copies d'ADN. Elle peut également être réalisée sur tissu frais ou fixé au formol. le transcriptome. De simples brins d'ADN spécifiques de diffé- rents gènes sont immobilisés sur un support solide et consti- tuent les sondes qui pourront détecter des cibles complémen- taires marquées, extraites du tissu à analyser. Les mARN sont extraits et convertis en ADNc. Les signaux d'hybridation peuvent être détectés par fluorescence et quantifiés. Les puces à ADN, applicables aux tissus frais et fixés, permettent de me- surer simultanément et quantitativement l'expression de plu- sieurs milliers de gènes (8). traction à partir de tissus frais ou fixés au formol et amplifica- clique réalisée à température définie. La sensibilité de cette méthode est nettement supérieure à celle de l'immunohisto- chimie (8). (MLPA) gatures (Multiplex ligation-dependent probe amplification MLPA) correspond à une technique de quantification génique basée sur la liaison et l'amplification d'oligonucléotides, qui éta- blit une distinction entre les nombres de copies de séquences d'ADN spécifiques. Cette technique permet l'amplification de plusieurs sites ciblés au moyen d'une seule paire d'amorces (8). Elle détecte ainsi une moyenne de 12,04 aberrations géné- tiques dans des mélanomes, tandis que les naevi communs et de Spitz ne présentent des modifications du nombre de copies que pour 1 ou 2 gènes (moyenne de 1,04) (1). cellulaire de protéines stimulant ou inhibant la prolifération cellulaire. Les cyclines activent des kinases cyclines-dépendantes (CDKs) qui contrôlent le cycle cellulaire à différents points clés (passage de phase G1 à S, de S à G2, entrée en mitose) (7). Les inhibiteurs de ces CDK, p16 dans le mélanome; ce gène est identifié comme un gène de susceptibilité familiale à développer un mélanome. Entre 10% et 40% des mélanomes familiaux présentent des mutations du gène CDKN2A (6). Il code pour p16 de l'une et/ou l'autre de ces protéines résulte en la perte de l'inhibition de la croissance cellulaire aboutissant à une prolifé- ration incontrôlée (6). transition G1/S. Sa phosphorylation, liée à l'activité du com- plexe cycline D1/CDK4 (CCND1/CDK4), l'inactive et induit la progression de la cellule en phase S. L'activité du complexe CCND1/CDK4 dépend de p16 |