![]() tions sur le séquençage (883 pour le cancer du sein!), constate Christine Desmedt (Institut Bordet, Bruxelles). Elles nous ont appris non seulement que les mutations sont loin d'être un fait isolé, mais aussi que certaines mu- tations peuvent être regroupées car elles agissent sur la même voie d'activation.» Reste à faire le tri des essais présentés à San Antonio susceptibles d'avoir des impli- cations pour le futur. il faut savoir qu'il est de 3 types: il peut s'agir d'un sé- quençage de l'ensemble du génome (3 GigaBase), d'un séquençage de l'exome (1% du génome) ou d'un sé- 0,05% du génome). La précision de ce séquençage augmente par ailleurs la couverture des mutations possibles sur une séquence donnée (substitutions, copies,...). Ceci se traduit aussi par le fait que le séquençage dirigé demande moins de temps, coûte moins cher et peut être effectué au départ de prélève- ments fixés dans la formaline puis la paraffine, ce qui permet d'analyser de très nombreux échantillons. La difficulté du séquençage réside cependant dans la difficulté d'établir la relation formelle entre mutation et oncogenèse (développement, progression et sélection du traitement). Il faut donc encore mieux connaître les phénotypes et apprécier l'hétérogénéité des tumeurs. C'est dans ce contexte que Christine Desmedt a quotidien. chimiothérapie néoadjuvante (1) mesure où nombre de patientes avec TNBC ont une maladie résiduelle. La question qui se pose alors est de savoir si l'on peut identifier des altérations que l'on peut cibler dans les zones tumorales résistantes à la chimiothérapie. Pour y répondre, 114 TNBC ont été analysés en immunohistochimie (pour Ki67, HER et les récepteurs aux estrogènes, progestagènes et andro- gènes, n = 112), au nanostring (n = 89 pour 450 gènes) et en séquençage dirigé (n = 81 pour 182 gènes). Que retenir? Ki67 ne permet pas de prédire la survie en post-néoadjuvant. Quant aux résultats du nanostring, ils sont complexes, mais on peut retenir ce qu'avait déjà montré une publication du même Justin Balko (Nash- ville), à savoir que la réduction d'expression de DUSP4 (une ERK phosphatase) se traduit par une activation de la voie Ras-ERK et un pronostic plus péjoratif (2). Enfin, le séquençage dirigé a montré dans 89% des cas une mutation de TP53, 56% une amplification de MCL1 et 33% de MYC, l'association de ces deux mutations étant retrouver sur le site www.postsanantonio.be. La cuvée 2012 s'est déclinée en 5 chapitres: où en est-on dans le séquençage? Que fait la recherche translationnelle? Quelles sont les nouvelles données en traitement locorégional? Que faire en cas de mala- die HER2-? Et en supportif dans les cancers HER2+? riche en publications sur le séquençage (883 pour le cancer du sein!)», constate Christine Desmedt (Institut Bordet, Bruxelles). |