![]() spécifiques à la vaccination. Un essai a démontré que les pa- tients avec une multiplication par 6 de ces cellules T spéci- fiques au PSA présentaient une tendance (p = 0,055) à une meilleure survie (9). Dans ces essais, la réponse PSA n'était pas non plus convaincante. Les effets secondaires étaient en géné- ral modérés, même si 2 patients sont sortis de l'essai à cause, d'une part, d'un purpura thrombocytopénique potentiellement lié à la thérapie et, d'autre part, d'un infarctus du myocarde (8). ayant démontré la sûreté et l'efficacité immunologique d'un vaccin à base d'ADN codant pour la PAP chez 22 patients a été retenu (16). spécifique à la prostate et du PSA dans le CP, différents pep- tides de ces protéines peuvent être utilisés pour un vaccin basé sur les peptides. Ces vaccins sont simples et peu onéreux à fabriquer, mais exigent la présence d'allèles d'antigènes de leu- cocytes humains (allèles HLA human leukocyte antigen) pour être reconnus par les cellules T, ce qui limite le nombre de pa- tients qui entrent en ligne de compte. Un essai de phase II a eu des résultats très prometteurs (17). créés en combinant des lignes de cellules prostatiques allo- gènes de différents individus. Un avantage est la possibilité de fabrication en grande quantité, ce qui réduit considérablement les frais. Un essai de phase II a montré la sûreté d'un tel vaccin sans en vérifier l'efficacité (18). Deux grands essais randomisés de phase III ont été mis en place pour étudier le GVAX (mé- lange de 2 lignes de cellules CP allogènes, LNCaP et PC3). Dans les premiers essais (VITAL 1), le GVAX a été comparé avec le docétaxel. Cet essai a été arrêté après une première analyse intermédiaire, car la probabilité d'obtenir un avantage en termes d'OS s'avérait inférieure à 30% (19). Un deuxième essai (VITAL 2) a comparé le docétaxel + GVAX avec le docé- taxel + prednisone. Cet essai a également été arrêté en raison d'une hausse de la mortalité et d'une OS plus courte dans le groupe docétaxel + GVAX. Aucun effet secondaire significatif n'a été observé (20). sont contrôlés en double aveugle (5-8). La méthodologie des autres essais de phase II présente de plus une grande variabilité concomitantes, ce qui permet difficilement de comparer ou de tirer des conclusions définitives. T dans 3 essais de phase III (5-7) est considéré comme clinique- ment pertinent pour les patients atteints d'un CP métastatique, à tel point que cela pose des questions sur l'utilisation d'un groupe placebo dans de futurs essais similaires. Il semble improbable que des effets défavorables dans le groupe de contrôle (par exemple la leucaphérèse même, ou l'administration de cellules CPA après avoir été congelées) soient responsables de ce résultat. Par consé- quent, ce vaccin a été approuvé par la FDA. tion d'étude. Etant donné que ces analyses post-hoc sont basées sur des groupes non randomisés, un biais de sélection est toujours possible et aucune conclusion définitive n'a été tirée. Comme ex- pliqué précédemment, les patients du groupe de contrôle ont eu la possibilité de suivre une immunothérapie de sauvetage en cas de progression de la maladie (essai PB-01). Ce fut le cas pour 109 des 171 patients de contrôle. La survie moyenne était de 25,8 mois pour le groupe sipuleucel-T, 23,8 mois pour le groupe de sauvetage et 11,6 mois pour le simple groupe de contrôle, ce qui est un résul- tat très prometteur pour ce groupe de sauvetage. Une autre ana- lyse concernant l'influence du docétaxel suggère que, dans le sous- groupe où les patients ont reçu par la suite du docétaxel, aucun avantage en termes de survie du sipuleucel-T n'a pu être démon- tré. Par ailleurs, une analyse par âge a été réalisée où, pour les pa- tients 65 ans, l'OS dans le groupe expérimental s'élevait à 23,4 mois contre 17,3 mois dans le groupe de contrôle (HR: 0,66). Pour les patients < 65 ans, l'OS s'élevait à 29 mois contre 28,2 mois. La différence d'OS n'était statistiquement importante que dans le groupe 65 ans (4). Tout cela laisse à penser que certains groupes de patients bénéficient plus de ce genre de thérapie. 8,3 mois est certainement prometteur (8). Cependant, quelques critiques soulignent la répartition déséquilibrée des patients at- teints de CP avec uniquement des ganglions lymphatiques positifs (groupe avec un pronostic plus favorable), qui a favorisé le groupe PROSTVAC-VF (9,8% contre 0%). Par ailleurs, les données d'essais de phase II ne peuvent qu'étayer et ne peuvent certainement pas être utilisées pour confirmer une hypothèse (21). différents essais varie beaucoup. En général, la proportion d'hommes ayant une réponse PSA après la thérapie de vacci- |