![]() mélanome sents dans la peau, les muqueuses, l'uvée, les leptomé- ninges. Le mélanome peut donc se développer au ni- veau de ces différents sites. La pathogénie, la biologie moléculaire et le pronostic dépendent de la localisation de la tumeur (1). L'incidence du mélanome est en croissance constante: Carlson et al. rapportent une augmentation de 697% entre 1950 et 2000 (1). Le taux de mortalité n'a cependant pas augmenté de manière parallèle. Le seul traitement efficace à l'heure actuelle reste l'exérèse précoce: la prévention et la détection précoce sont donc primordiales (1). actuels dans le mélanome incluent: de nombreux naevi bénins ou dysplasiques et des antécédents familiaux ou personnels de mélanome, puisque le risque est alors accru de 30 à 70 fois (2). sur le rapport anatomo-pathologique reprenant diffé- rents facteurs histo-pronostiques définis dans la 7 2010. Les facteurs majeurs sont: l'épaisseur tumorale maximale exprimée en mm (indice de Breslow), le nombre de mitoses par mm tration ganglionnaire, y compris la présence de micro- métastases satellites ganglionnaires. régression tumorale, infiltrat lymphocytaire intratumo- ral, métastases satellites microscopiques, infiltration vasculaire ou lymphatique, angiogenèse et angiotro- pisme (3). plan pronostique, puisque 3 à 11% des patients dont le ganglion sentinelle est indemne récidivent dans l'aire ganglionnaire initialement analysée par immunohistochi- mie (4, 5). La recherche d'autres facteurs pronostiques s'avère donc importante, d'autant plus qu'il apparaît clai- rement que le terme mélanome recouvre un large éventail de lésions aux caractéristiques variables (6). mettront de mieux comprendre la pathogénie du mé- lanome et de proposer des traitements plus efficaces. dans le mélanome miques peut intervenir à différents niveaux: diagnostic différentiel des lésions mélanocytaires d'interprétation difficile, diagnostic précoce, classification des mélanomes, mise en évidence de facteurs génétiques de prédisposi- tion et donc mise en place de conseils génétiques, pro- nostic et traitement liés à la détection de mutations so- matiques ouvrant la porte aux thérapies ciblées. de mutations de gènes intervenant dans le contrôle du cycle cellulaire, la différenciation et l'apoptose. Selon la théorie de la transformation progressive de mélano- cytes normaux en mélanome métastatique, ces aberra- tions génomiques concordent avec les stades cliniques et histologiques (1). Ces altérations peuvent être clas- sées en catégories, selon le type de mutation et la photo-exposition (1): mutation chromosomique (gain ou délétion chromosomique) ou génomique (activa- dehors de la résection précoce et complète, les possibilités thérapeutiques restent peu nombreuses et peu efficaces. La connaissance des anomalies moléculaires impliquées dans le mélanome permet de mieux comprendre les mécanismes impliqués, met en évidence l'hétérogénéité des pathologies reprises sous ce terme et permet de proposer de nouveaux axes thérapeutiques. |