![]() cation MYC et d'un taux élevé d'expression de MEK est corrélée à un taux de survie faible. La même remarque vaut pour la pré- sence d'une amplification JAK2. Ce qu'il faut retenir de cette analyse, c'est que 90% des patientes ont une mutation qui peut être prise en charge par l'une des thérapies ciblées actuellement disponibles (Figure 1). savoir, l'équipe menée par Ron Bose (Univ. Washington) a re- pris les données des 8 publications (1.499 patients) avec sé- quençage pour montrer que la prévalence de mutations HER2 dans ce type de cancers est de 1,6%, la plupart du temps dans le domaine kinase, certaines de ces mutations étant par ailleurs récurrentes et associées à une augmentation d'activité de la kinase (3). L'autre constatation est que ces mutations, résis- tantes au lapatinib, ne le sont pas au neratinib, un pan-ERB TKI qui est actuellement évalué dans un essai de phase II à la dose de 240mg po/jour de J1 à J28. multifocaux? fréquence de métastases ganglionnaires. Ces cancers sont-ils du même clone? Sont-ils différents? Faut-il les traiter en fonc- tion des caractéristiques de la lésion la plus étendue? Pour y répondre, l'équipe de l'Institut Bordet menée par Christine Desmedt a analysé les cancers multifocaux de 5 patientes se- complexité de l'analyse mais bien sur ses conclusions: «Toutes les lésions analysées sont reliées à un clone commun, mais leur expression génomique et épigénomique n'est pas nécessairement corrélée à leur expression clinique, de telle sorte que des diffé- rences pertinentes sur le plan clinique peuvent être observées entre deux lésions de la même patiente. Ce qui implique qu'une meilleure stratification thérapeutique.» échantillons fixés des cancers métastatiques pour orienter le traitement? lantes? Les échantillons prélevés chez une même patiente montrent-ils tous le même résultat? Massimo Cristofallini (Phi- ladelphie) et son équipe ont étudié ces questions et démontré que l'on pouvait trouver au moins une anomalie chez toutes les patientes, que les anomalies les plus fréquentes concernent P53 et MYC et que l'on peut retrouver des discordances chez certaines patientes (5). Il est également possible d'interroger les cellules tumorales circulantes: dans la plupart des cas, les résultats sont concordants. séquençage «unicellulaire» savoir s'il valait mieux séquencer un échantillon unique chez toutes les patientes d'une cohorte définie (avec l'avantage de la a tions KRAS CDK4 AKT3 AKT2 |