![]() rogénéité tissulaire) ou plusieurs échantillons de la même tu- meur (avec l'avantage d'une analyse détaillée de la tumeur avec ses implications thérapeutiques et le désavantage du coût énorme par patiente et du nombre limité de patientes étudiées) (6). Pratiquement, ce séquençage «unicellulaire» est réalisable sans difficultés majeures, avec l'avantage de pouvoir identifier de très nombreuses mutations additionnelles par rapport au sé- quençage d'une population. Mais les informations sont limitées à la tumeur concernée et si les applications cliniques de ce mode de séquençage restent encore à déterminer, on peut cependant imaginer que cela va permettre des prélèvements moins impor- tants en cas de tumeurs rares. Cela favorisera aussi la mesure de l'hétérogénéité intratumorale, une identification et un profilage des cellules tumorales circulantes, voire une identification et un profilage non invasif des rares cellules tumorales chimiorésis- tantes après traitement adjuvant. deux chapitres (Lausanne) permet de visualiser la complexité du processus mé- tastatique (Figure 2)», rappelle Hannelore Denys (UZ Gent). produit l'intravasation, ce à quoi John Condeelis (New York) a répondu en utilisant des techniques sophistiquées d'imagerie montrant que les cellules tumorales arrivant à la transition épi- thélio-mésenchymateuse migrent vers les vaisseaux sanguins grâce aux fibres de collagène (8). Elles se servent ensuite des macrophages périvasculaires comme «navigateur» (créant ainsi «On peut aisément concevoir dès lors que la densité de ce com- plexe cellules tumorales/macrophages puisse prédire le risque de récurrence métastatique», poursuit-elle. métastatique. En l'étudiant sur modèle murin (7), les cher- cheurs ont pu constater qu'elle dépend des cellules CD24+CD90+ et est beaucoup plus rapide et intense (pour diminuer ensuite rapidement) pour les cellules souches can- céreuses que pour les cellules souches non cancéreuses. Ces cellules souches cancéreuses s'appuient ensuite sur des si- gnaux en provenance de leur environnement stromal, parmi lesquels la périostine (une protéine de la matrice extracellu- laire) qui, associée à des ligands, crée ainsi une «niche» dans laquelle les cellules souches pourront se maintenir et coloni- ser l'os en augmentant la signalisation Wnt. On peut imaginer dès lors agir sur le processus des métastases en agissant sur la périostine... que > 30% des patientes sans métastases détectables ont des cellules cancéreuses résiduelles dans la moelle, cellules qui peuvent survivre jusque 20 ans (9). Mais on ne connaissait pas bien la biologie de ces tumeurs, ni les signaux qui en- gendrent la transformation des micrométastases dormantes en micrométastases ostéolytiques jusqu'à la découverte du rôle des VCAM1 (qui appartiennent à la superfamille des immunoglobulines transmembranaires) (Figure 3). Dans ce contexte, le blocage de l'activité des VCAM1 pourrait être une stratégie utile pour prévenir la formation de métastases osseuses. métastatique. |